SÉNÉGAL,PROJET DU CAZODUC NIGÉRIA-MAROC,L’ASSEMBLÉE NATIONALE N’EST PAS INFORMÉ DÉCRIT MAMADOU LAMINE DIALLO

A partir du mois d’août 2016, je lance le débat économique avec Macky Sall comme il l’a demandé. Tous les mardis, je poserai la question économique de la semaine (la QES TEKKI).

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

Questekki 396 du mardi 27 février 2024
Dossier Ressources naturelles : Quel impact sur le gaz sénégalais du gazoduc Nigeria Maroc?
C’est un gros projet de 25 milliards de dollars devant transporter du gaz du Nigeria pour la consommation du Maroc et de l’Europe.
Ce gazoduc passe par le Sénégal. Il y a un tronçon qui traverse notre zone maritime.
L’Assemblée nationale n’est pas informée, encore moins les collectivités territoriales et le peuple. Alors que ce projet concerne plus le gisement de Kayar, dont on sait que BP a décidé de quitter le consortium. Seules Petrosen et Kosmos restent à bord. Ce n’est pas une mauvaise chose pour le Sénégal, si on saisit cette opportunité.
La situation politique actuelle n’arrange pas les choses. Elle a créé des incertitudes pour le monde économique. Les investisseurs sont en attente. Ce coup d’état constitutionnel du 3 février fragilise Petrosen, et le Sénégal.
En attendant, le gouvernement doit dire qu’est-ce que le Sénégal gagne dans ce projet et quel est l’impact sur l’avenir du gisement de gaz de Kayar.
Dossier Nouveau : Macky Sall met les finances publiques à genoux

Moustapha Ba a beau faire des publireportages sur les finances publiques, la réalité est toute autre.

Le report forcé de l’élection présidentielle du 25 février 2024 a plongé le Sénégal dans l’incertitude. L’économie n’aime pas les incertitudes. Elle connaît les risques. En face de risques, les investisseurs peuvent agir. Face à l’incertitude, ils croisent les bras.

Les importateurs diffèrent leurs achats et ce sont les droits de porte qui en pâtissent. Le ministère des finances met la pression sur les entreprises locales à qui il doit 1500 milliards d’arriérés de paiement. Les entreprises se tournent vers les banques lesquelles font face à la politique monétaire de la BCEAO.

Petit à petit, la crise politique créée par Macky Sall et BBY, par leur tentative de déstabiliser le Conseil constitutionnel, se transforme en crise économique et financière.

Les Deux Ba auront du mal à payer les salaires fin mars et le ramadan sera dur pour les populations ; les prix vont monter.

Le DG des douanes pourra se consoler. Le navire FPSO pour l’exploitation du pétrole de Sangomar va payer quelques dizaines de milliards de droits de douane.

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *