13 ans après le crash de l’avion de la compagnie Yeménia où ont péri 154 personnes de diverses nationalités, les familles des victimes comoriennes exigent tout le respect de leur droit.
En effet victimes d’ « une injustice et discrimination qui ne tiennent d’aucun fondement légal , à côté de leur avocat Maître Saïd Larifou, ces victimes « exigent de la justice française qu’elle juge leurs dossiers au même titre que celles de nationalité française dont elle s’est déclarée uniquement compétente « .
Sur ce maître Saïd Larifou compte interpeller la justice française sur cette violation grave des droits humains, car indique -t-il :du 9 mai, se poursuit jusqu’au 2 juin en France, à Paris, devant la 38e chambre correctionnelle de Paris, après 13 années d’attente, le procès contre la compagnie YEMÉNIA pour homicide involontaire et blessures involontaires à la suite du crash d’un de ses appareils survenu le 30 juin 2009 a Sana (Yémen) nous nous en réjouissons qu’il ai lieu ce procés, a -t-il apprécié Maïtre Saïd Larifou, Avocat des familles des victimes comoriennes.
« Toutefois , ce qu’on n’accepte pas , c’est qu’il ait deux poids, deux mesures dans ce procés », défend-t-il. » Il y a des familles, des victimes de nationalité particulièrement comorienne, qui se sont vu opposer un refus de prendre part à ce procès puisque ce procès ne concernerait que les victimes françaises. Il s’agit d’un acte qui a choqué et qui choque à juste titre les familles qui entendent le faire savoir. Les familles, nos clients, nous ont demandé de faire le nécessaire pour leur permettre d’être présente à l’audience, non seulement pour apporter leurs témoignages, mais pour faire valoir leurs droits également devant la justice française, étant donné que la justice comorienne n’entend pas juger ce dossier »,a -t-il défendu.
Sur ce, le conseiller des Familles des victimes comoriennes ,demain à l’ouverture du procès à 8h GMT va demander le renvoi du procès , conformément aux droits et sur demande des clients : » les familles des victimes demandent obtenir l’autorisation de venir assister à ce procès, conformément à leurs droits. Je vais demain à la barre demander le renvoi du procès pour qu’elles puissent y prendre part et revendiquer leurs droits. Cette demande est conforme à leurs droits », a-t-il déclaré.
« C’ est tout à fait normal que ces personnes lésées viennent demander justice pour leurs proches qui sont décédés et puis demander réparation des préjudices subis « , signe le conseiller des Familles des victimes, Maître Saïd Larifou. » Nous voulons justice pour toutes les victimes », a-t-il insisté.
« Il faut que la justice française qui a demandé le transfert de ce dossier en bénéficiant de toutes les compétences respecte les droits des victimes au même titre que les victimes de nationalité française »,a dit , Maître Saïd Larifou. « Ce que je ne comprends pas c’est que les familles des victimes vivant au Maroc, au Comores et en France sont autorisées à prendre part à ce procès », fustige -t-il. C’est pourquoi de Dakar, je lance ce combat aux côtés des familles des victimes qui vont également déposer demain trés tôt un mémorandum à l’ambassade de la France pour exiger de prendre part à ce procès et revendiquer surtout leurs droits, a tenu à préciser le conseiller des familles des victimes comoriennes, Maître Saïd Larifou
UNE PLAINTE CONTRE ASECNA !
J’ai une autre action engagée ici au Sénégal, c’ est contre l’ASECNA puisque c’est la seule Agence qui est un établissement public international compétent pour gérer les infrastructures aéroportuaires , les infrastructures de navigation aérienne, c’est elle qui forme les aiguilleurs du ciel, c’est elle qui aussi met à la disposition des États des moyens pour assurer la sûreté et la sécurité dans les aéroports. Suite au crash de l’avion de la compagnie Yeménia, nous allons engager des poursuites contre ASECNA car sa responsabilité est mise en cause dans ce dossier » a annoncé Maître Saïd Larifou.
« L’ ASECNA doit répondre aussi de ses défaillances , a soutenu maître Saïd Larifou avocat des familles des victimes du crash de l’appareil de la compagnie YEMÉNIA. Sur ce, il indique que : » une procédure est en cours et sera déposée ici au Sénégal justement pour permettre à l’ ASECNA de répondre de ces faits qui lui sont reprochés.
BIP