AMADOU HOTT L’ AFRIQUE NE REPRÉSENTE QUE 2% DES ÉCHANGES MONDIAUX

Les échanges commerciaux entre les pays africains sont au trés bas niveau a souligné ce jour à Dakar le ministre sénégalais de l’économie , Amadou hott: » l’Afrique, n’échange pas avec l’Afrique, l’Afrique contribue peu au niveau des échanges mondiaux, elle représente 2% des échanges mondiaux alors que, une ville comme Singapour, c’est 6% des échanges mondiaux », a-t-il regretté.

Au moment où l’ Afrique regorge de potentialités infinies, avec un marché de 1,3 milliard d’habitants, des ressources naturelles et minérales également illimitées , 60% des terres arables il faut impérativement positionner le continent sur le marché économique mondial,a -t-il soutenu.

C’est exactement à ces questions et préoccupations majeures de l’heure que ce 1er forum économique de Dakar doit répondre.

Après la concrétisation de la zone de libre échange économique continentale, la ZELECAF ,il s’agit de répondre à  »comment améliorer, Augmenter notre contribution au niveau des échanges mondiaux mais surtout comment échanger entre nous, comment tirer profit de la ZELECAF, la zone de libre-échange continentale », a déclaré le ministre Amadou Hott.

Autre question importante que ce forum économique doit aborder est  »Comment faire pour que l’intégration économique ne bénéficie pas seulement aux pays les plus avancés industriellement ou bien les personnes et les femmes les plus fortes au niveau de chaque pays », a ajouté Amadou Hott.

Ainsi pour se faire l’un des défis majeurs a relever est de mettre l’accent sur  » l’industrialisation » du continent selon le ministre sénégalais de l’économie,Amadou Hott.

Le Sénégal travaille d’arrache-pied sur cette orientation , a fait part le ministre.

 »Nous avons notre stratégie d’industrialisation qui a été validée . Nous avons des agropoles que nous sommes en train de créer pour pouvoir transformer notre production locale, l’environnement des affaires. Nous avons différents projets et programmes financés par l’État et les partenaires pour assister nos PME, nos investisseurs, a-t-elle ainsi précisé. Dans la même veine, l’enjeu de la compétitivité de nos marchés et produits doivent être rélever .Sur ce le ministre a déclaré que: » ce qui est important, c’est d’être compétitif, de produire plus, de consommer également africain. Nous en avons parlé, les Africains aiment beaucoup consommer ce qui vient d »ailleurs, j’ai donné comme exemple le pain à base de céréales ,nous ne produisons pas le blé, nous importons du blé, 52%, donc vient d’une zone où il y a la guerre aujour’hui et ce qui fait que tous les pays ont des difficultés, en particulier notre pays », a souligné le ministre de l’économie

AGI

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