Une chute de1, 5 de la croissance  mondiale  attendue en 2024, selon FMI

La croissance  èconomique  mondiale prend une courbe décroissante.

Ainsi ,elle passe  de » 3,5 % en 2022 à
3 % cette année, puis à 2,9 % l’année prochaine, ce
qui représente une révision à la baisse de 0,1 point de pourcentage pour 2024 par rapport à nos projections de juillet. Ces chiffres restent très inférieurs à la moyenne historique », selon le Fond Monétaire  Mondial.

Même perspectives  pour l « ’inflation globale  qui continue  de ralentir, de 9,2 %
en 2022 à 5,9 % cette année et 4,8 % en 2024 (en glis- sement annuel).
« L’inflation hors énergie et alimentation devrait elle aussi reculer, mais plus progressivement que l’inflation globale, à 4,5 % en 2024 », a-t-il  précisé.

Selon FMI, ces projections suivent donc de plus en plus un scénario d’« atterrissage en douceur », l’inflation dimi- nuant sans repli majeur de l’activité, en particulier aux États-Unis, où le chômage devrait connaître une hausse très faible, de 3,6 % à 3,9 %, d’ici à 2025″,signe-t-il

A cet effet , le Fonds monétaire  a relevé  que : »le ralentissement est plus prononcé dans les pays avancés que dans les pays émergents et les pays en développement. Au sein des pays avancés, les États-Unis ont dépassé les attentes, la consommation et l’investissement ayant fait preuve de résilience, tandis que, dans la zone euro, l’ac- tivité a été révisée à la baisse. De nombreux pays émer- gents se sont révélés assez résilients et ont livré de bonnes surprises, à l’exception notable de la Chine, confrontée à toujours plus de vents contraires provoqués par la crise de l’immobilier et l’affaiblissement de la confiance ».Toujours dans son analyse  de la perspective  èconomique  mondiale,  le Fonds Monétaire  International  souligne  que: »Trois forces entrent en jeu au niveau mondial.
Premièrement, dans le secteur des services, la reprise est quasiment achevée. Lors de l’année écoulée, la
forte demande de services a soutenu l’économie des pays tertiarisés, y compris des destinations touristiques importantes telles que l’Espagne et la France, par comparaison avec des géants industriels tels que l’Allemagne et la Chine.
Cette demande de services à forte intensité de main-d’œuvre s’est également traduite par un resserrement du marché du travail et une inflation des services plus élevée et plus tenace. L’activité dans le secteur des services connaît cependant un fléchissement dans un contexte marqué par le ralentissement persistant du secteur manufacturier, ce qui donne à penser que l’inflation des services va reculer en 2024 et que les marchés de l’emploi et l’activité vont se tasser;
Deuxièmement, ce ralentissement s’explique en partie par le durcissement de la politique monétaire nécessaire pour réduire l’inflation, qui commence à faire sentir ses effets, bien que sa transmission soit inégale selon les pays. Le resserrement des conditions de crédit pèse sur les marchés immobiliers, l’investissement et l’activité,
en particulier dans les pays où la part des prêts hypothécaires à taux variable est élevée, ou dans ceux où les ménages sont moins disposés à puiser dans leur épargne ou moins en mesure de le faire. Les faillites d’entreprises ont augmenté aux États-Unis et dans la zone euro, mais elles partaient d’un niveau historiquement bas. De plus, les pays en sont à des stades différents du cycle de hausse des taux : les pays avancés, à l’exception du Japon, sont proches du sommet, alors que certains pays émergents comme le Brésil et le Chili ont déjà amorcé une détente.

AGI   

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