Les Travailleurs du Secteur primaire du Sénégal, Agriculture ,Elevage et Pêche exigent la « restitution immédiate et intégrale de ses primes internes arbitrairement supprimées par l’ancien ministre de l’économie et des finances, Abdoulaye Daouda .
Ces indemnités ,dont ils sont les seuls travailleurs à ne pas avoir bénéficié depuis 1960 n’est qu’une part de justice rendue pour ce secteur qui titre l’économie nationale.
Sur ce face à la proposition de l’Etat de ramener ces primes à 50 % ,l’intersyndicale dénonce une injustice notoire et déterre la hache de guerre contre ce qu’elle qualifie de forfaiture.
Ainsi déterminée a recourir à tous ses droits , l’intersyndicale décréte 72h de gréve à compter du 2 Novembre, annonce son chargé de la communication, Omar Dramé.
Qui, face à cette décision de l’Etat précise que : « les justificatifs avancés par l’État pour diminuer ces primes ne sont pas convainquants . Les motif de « tensions budgétaires et de difficultés de trésorerie »,évoqués par l’Etat du Sénégal ont totalement été rejetés par l’intersyndicale qui affirme : « au moment où d’autres ministères profitent de ces avantages , elle n’entend pas percevoir moins de 75 %. ».
Ainsi, l’Etat, en « mettant en cause dans cette affaire ,le principe du droit acquis, renforçant celui de l’iniquité salariale, cause de réelles difficultés aux agents qui ont contracté avec les institutions financières des prêts remboursables à hauteur de 70% de la prime initiale », brandit Omar Drame, charge de la communication de l’intersyndicale Agriculture, Elevage et Pêche.
En table de négociation, ce point de discorde a rompu le fil du dialogue entre l’Etat et l’intersyndicale depuis le 21 Octobre.
Mor Diouf Secrétaire Général du SYNTAS a pour sa part déclaré « L ‘Etat sera tenu responsable de tous ce qui adviendra dans ce secteur s’il ne recule pas sur sa décision. Car poursuit-il , ce n’est pas après aujourd’hui 62 ans d’attentes et de combats qu’on va renoncer à ces primes internes », signe-t-il.
« Si ‘Etat tiend à ramener cette indemnité à 50 % qu’il le face à travers les ministères des finances, de la justice ,de la fonction publique et tous les autres départements ministériels », car précise-t-il, il faut un traitement d’egale dignité entre les travailleurs.
« l’Etat ne peut pas attendre les objectifs qu’il s’est fixés tant qu’il ne respetera pas ce secteur primaire et ses acteurs », a-t-il dit.
Pour le Combat enclenché,le chargé de communication de préciser que l’intersyndicale n’exclura aucune obtion légale de la « marche, sitting, boycott ,gréve illimitée pour recouvrir à la matérialisation de sa plateforme revendicative.
IMS