PANIER DE LA MENAGERE/COÛT DURE DE LA VIE : PLUS DE 1000 MILLIARDS INVESTIS PAR L’ETAT

Les conséquences sans précédent des crises sanitaire de la covid19 , de la guerre en Ukraine , l’inflation du marché mondial ont fortement touché les ménages .

L’Etat du Sénégal engagé à atténuer les conséquences de ces crises sur le panier de la ménagére a consenti d’énormes efforts.

Selon le porte parole du gouvernement, ministre du commerce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana : « le gouvernement à consentis « plus de 1000 milliards de subventions afin de renforcer le pouvoir d’achat des ménages et atténuer coût de l’inflation.

Ces subventions se sont exprimées à travers différents secteurs.

Ainsi pour le carburant l’Etat à injecté « 300 milliards de FCFA ; « 150 milliards « de renonciations fiscales et douanières sur les produits alimentaires, « 150 milliards de renonciations fiscales relative aux salaires des fonctionnaires , a indiqué ,le ministre Abdou Karim Fofana.

« A la suite des concertations sur la vie chère, 100 milliards de subventions et de renonciations fiscales ou douanières ont encore été injectés sur de nouvelles mesures sur le sucre, le riz, l’huile », a rappelé le ministre du commerce ,de la consommation et des petites et moyennes entreprises ,Abdou Karim Fofana.

A cet effet le ministre du commerce a rappelé les ’impact sur le coût des produits

Pour le pain, denrée très prisée par le sénégalais car utilisé pour la plupart deux fois dans la journée,au petit déjeuner et au dîner :

– Sans l’intervention de l’Etat une baguette de pain aurait coûté 325 francs. Elle coute 175 francs parce que l’Etat met des subventions sur le sac de farine.

– Le prix réel du sac de farine, avec l’inflation liée à des causes externes, est de 29.000 francs. Il est vendu à 19.000 francs parce qu’il y a une subvention de 10.000 francs par sac consenti par l’Etat.

– Ramenée au prix de la baguette c’est 150 francs de subvention sur 325 francs ce qui permet aux consommateurs d’acheter la baguette à 175 francs.

Pour le riz,composant essentiel du plat national des Sénégalais ,il a eu à précisé l’impact de la subvention de l’Etat sur le prix.

– Le kg de riz qui coûte 325 francs au consommateur aurait coûté 500 francs sans l’intervention de l’Etat.

– Une subvention de 175 francs au kg est ainsi pratiquée sur cette denrée,a  fait  constater le ministre du commerce,de la consommation  et des petites et moyennes entreprises Abdou Karim Fofana.

Relative aux hydrocarbures il a indiqué que:

– Si vous payez le litre de gasoil à 750 francs c’est parce que l’Etat a pris en charge pour vous 200 ou 300 francs.

– Lorsque vous achetez la bonbonne de gaz à 2885 francs, l’Etat a pris en charge 1400 francs pour arriver à ce prix de revient au consommateur.

Cependant face à ces efforts consentis par l’Etat le niveau escompté de satisfaction sur les prix homologués reste à relever , a souligné ce jour à Dakar le ministre du commerce ,de la consommation et des petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana : « l’évaluation des mesures de contrôle a révélé une moyenne nationale de respect de l’application des prix fixés de 68 % »,tout en précisant que : « ce résultat pourra être amélioré grâce à l’augmentation du nombre d’agents dédiés au contrôle ».A cet effet le ministre du commerce a fait constater que : « sur toute l’étendue du territoire national, 187 agents assermentés (comprenant 50 Commissaires aux enquêtes économiques, 96 Contrôleurs et 41 Vérificateurs du Contrôle économique) sont chargés d’assurer le contrôle de la réglementation économique ».

Face à ce nombre très faible,le ratio pose problème a-t-il relevé : « la région de Dakar, avec plus de 30.000 boutiques, dispose de 60 agents, soit un ratio de 1 agent/ 500 commerces.

Ces 1000 volontaires de la consommation recrutés sont appeler à « renforcer la surveillance du marché et le contrôle des prix », selon le ministre, Abdou Karim Fofana.

« Ce recrutement exceptionnel permettra de faire passer le ratio agent/commerce à 1/100 au lieu 1/500 présentement. L’objectif est de passer de 1 visite/33 jours à un ratio 1 visite /7 jours », a-t-il indiqué.

La présence physique et dynamique de ces volontaires sur le terrain pour plus efficacité est accompagnée par la mise en place d’une « plateforme digitale centralisée de collecte, de traitement de l’information, de surveillance du marché et des détaillants en particulier. Il s’agit d’une plateforme collaborative qui interconnecte tous les acteurs du marché intérieur. Ladite plateforme repose sur un système intégré de contrôle des prix qui sera accessible sur différents supports web et mobiles », a indiqué le ministre Abdou Karim Fofana.

Cette innovation majeure digitale , « a pour objectif de moderniser le dispositif de contrôle des prix, de faciliter la régulation du marché intérieur et de manière plus spécifique :

– Recenser le nombre de commerces existant sur le territoire national (boutiques de détail, demi-grossistes, grossistes etc.) ;

– Géolocaliser tous les commerces avec un QR code d’authentification personnalisée ;

– Digitaliser le dispositif de collecte et de traitement des infractions.

Un tableau de bord centralisé de suivi et de régulation du commerce intérieur permettra :

– Aux volontaires, sous la supervision d’un contrôleur du Contrôle économique, de recueillir et d’enregistrer des éléments d’information recueillis (prix, qualité, stock) sur les produits dans les différents lieux de commerce dans chaque localité ;

– Aux services du contrôle économique, de mettre en place un fichier des commerçants afin d’assurer un suivi personnalisé des acteurs et de tous les lieux de commerce (meilleur ciblage du contrôle en fonction du comportement des commerçants, particulièrement les détaillants, fréquence des visites, respect des prix, évolution des stocks). A cet égard, le recensement des commerçants permettra de mieux maîtriser les détaillants ;

– Aux commerçants de mieux interagir avec l’Administration du Commerce et d’informer sur la situation du marché et le contrôle effectué par les agents ;

– Aux consommateurs de jouer un rôle plus actif en signalant tout comportement anormal des acteurs (boutiquiers, Volontaires, agents de terrain) sur le marché. Avec cette plateforme le « contrôle citoyen » devient une réalité », a fait savoir le ministre du commerce ,de la consommation et des petites et moyennes entreprises du Sénégal,Abdou Karim Fofaba.

AGI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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