MAMADOU LAMINE DIALLO:pour la dynastie Faye-Sall: »la femme est un objet pour le show, un mouchoir à utiliser et à jeter »

A partir du mois d’août 2016, je lance le débat économique avec Macky Sall comme il l’a demandé. Tous les mardis, je poserai la question économique de la semaine (la QES TEKKI).

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

Questekki 345 du mardi 7 mars 2023′

Dossier Ressources naturelles: Les femmes, les parents pauvres des ressources naturelles

J’ai visité il y a quelques années les sites d’orpaillage dans le Kédougou et pris la mesure de l’exploitation des femmes par les prédateurs de tous genres. Traditionnellement les femmes ramassaient les pépites d’or alluvionnaires, mais ce n’est plus le cas.

C’est pourquoi aussi les familles sont devenues plus pauvres avec l’exploitation intensive de l’or. Il faut modifier le code minier et prévoir des indemnisations directes aux femmes lorsque l’attribution des permis les prive de revenus tirés de l’orpaillage sain.

S’agissant du foncier, les inégalités sont inacceptables dès lors que la terre appartient aux populations.

La direction des domaines de Amadou Ba doit nous dire la part des baux attribués aux femmes par l’Etat. Elle est certainement infime.

En ce 8 Mars, il faut saluer le courage et la détermination des femmes dans la défense de nos valeurs saines et de nos institutions..

Dans le combat que j’engage pour l’Agenda de Redressement du Sénégal pour 2024, j’indiquerai les mesures spécifiques pour la dignité de la femme malmenée par la politique de caniveau, encouragée par la dynastie FayeSall depuis 10 ans. Pour elle, la femme est un objet pour le show, un mouchoir à utiliser et à jeter.

Mimi TOURÉ en a fait l’amère expérience. C’est le tour de Marine Le Pen de devenir l’amie de la dynastie Fayesall, accompagnée par Pape DIOP qui multiplie les voyages en Asie.

Dossier nouveau: Contrôler le secteur de la sécurité devient une nécessité

Jusqu’ici c’est le Président de la République qui définit tout seul la politique de la nation au Sénégal et dans les pays du Sahel. Cette orientation a atteint ses limites. On s’en aperçoit au Niger, au Burkina et au Mali, les États perdent du terrain face aux insurgés d’Al Qaïda et de l’Etat islamique en apparence.

Je répète à notre élite politique que l’Afrique est l’enjeu du monde et qu’il est temps de poser les vrais débats et de sortir des courses à la prédation nourries par des égos injustifiés.

Les Américains qui ont sur nous deux longueurs de 25 ans d’avance nous proposent d’élaborer une stratégie nationale de sécurité basée sur la sécurité humaine qui englobe les droits individuels. Où en est le Sénégal ? Mystère et boule de gomme. Secret défense diront Antoine Diome et Sidiki Kaba, le procureur et l’ancien avocat de Karim Wade et consorts.

Obama a eu raison de rappeler qu’il faut des institutions fortes en Afrique et notamment le parlement. L’expérience montre qu’il faut des leaders clairvoyants et responsables pour cela.

Dans notre combat contre la troisième candidature de Macky Sall, il faut marcher sur deux jambes, la réforme de l’Assemblée nationale pour la réconcilier avec le peuple.

Le Sénégal comme les pays de l’Ouest doivent tourner le dos aux leaders prédateurs à la solde de lobbies étrangers inavouables.

 

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

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