LAMINE DIACK DEVANT LA 32EME CHAMBRE CORRECTIONNELLE

Cas de dopage dans l’athlétisme russe,pots de vin, détournement de fond, Lamine Diack , ancien Président de la Fédération Internationale de l’athlétisme et ses coaccusés dont son fils Pape Massata Diack, face aux juges

Initialement prévu pour janvier dernier, le procès de l’ancien Président de la Fédération Internationale d’athlétisme, Lamine Diack a démarré ce lundi devant la 32-ème chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris.
L’ancien Président l’IAAF de 1999 à 2015 est accusé d’avoir étouffé des cas de dopage dans l’athlétisme russe en échange de pots de vins estimés par des juges à 3,45 millions d’euros,.Il
est aussi accusé , « en marge de contrat de sponsoring d’avoir détourné de l’argent de la Fédération qu’il dirigeait à son profit et à celui de son fils, Papa Massata Diack, ex consultant marketing ».

Sur les rang des prévenus, Français Gabriel Dolé, ex responsable de l’antidopage de l’IAAF qui a reconnu « avoir participé à ce qu’il a qualifié de passivité permanente », Habib Cissé conseiller juridique personnel de Lamine Diack.Outre l’ancien président de l’IAAF et l’ancien Consultant marketing de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial, le tribunal doit entendre les Russes Valentin Balakhnichev, ancien Trésorier général de l’IAAF et l’ex entraîneur russe Alexei.

Lamine Diack est accusé de « corruption, blanchiment en bande organisée et abus de confiance », l’ancien Président de la Fédération Internationale d’athlétisme.
Lamine Diack a reconnu que des sanctions contre des athlètes russes avaient été échelonnés permettant à plusieurs d’entre eux de participer par exemple aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et « l’objectif était notamment de favoriser les négociations de droits télé et avec les sponsors en vue des Mondiaux d’athlétisme en août 2013 à Moscou »marketing.

Ainsi,sur cette affaire,L’IAAF devenue World Athletics depuis Octobre 2019 sous la présidence de l’Anglais Sebastien Coe qui a succédé à Lamine Diack en 2015, l’AMA (Agence mondiale d’anti dopage) et le CIO (Comité internationale olympique) et les anciennes athlètes Hind Dehiba et Christelle Daunay se sont portés partie civile dans cette affaire.

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