INTERVENTION MILITAIRE AU NIGER, L’ALGÉRIE REFUSE SON CIEL À LA FRANCE

La réplique « armée » est imminente pour rétablir Mohamed Bozoum , président déchu le 26 juillet. Sans rendre publique une date, la CEDEAO qui fait le gendarme dans la sous région semble être prête à agir comme l’a indiqué le commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité ,Abdel-Fatau Musah. « Nous sommes prêts à intervenir dès que l’ordre en sera donné », a-t-il confié à l’issue d’une réunion de 2 jours des chefs d’état-major du bloc régional à Accra. « Le Jour J a été fixé. Nous sommes déjà convenus de ce qui serait nécessaire et avons soigné les moindres détails de l’intervention », a -t-il indiqué tout en rappelant que la CEDEAO cherche toujours à dialoguer de manière pacifique avec la junte.

La France qui veut participer à cette intervention militaire pour préserver ses intérêts, s’est vue réfugier l’espace aérienne algérienne, pays voisin qui a clairement affiché son opposition à une intervention militaire au Niger.

« L’Algérie regrette profondément que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée rétablissant pacifiquement l’ordre constitutionnel et démocratique dans ce pays frère et voisin, à un moment où l’intervention militaire dans ce pays se précise ». « l’Algérie demeure, en effet, animée d’une forte conviction que cette solution politique négociée demeure encore possible, que toutes les voies qui peuvent y conduire n’ont pas été empruntées et que toutes ces possibilités n’ont pas été épuisées ».a réagi le ministre algérien des affaires étrangères.

Aujourd’hui ,la seule option qui s’offre à la France est de passer par le Maroc.

Le royaume chérifien serait-il prêt à la soutenir ?

AGI

 

 

 

 

 

 

 

 

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