Ce Dimanche 2 Février 2020 a Séoul, une association internationale de média pour la paix a vu le jour sous la présidence du ministre sud-coréen chargé de la Culture, des Médias et des Sports, Park Yang Woo .
500 journalistes venus de tous les continents ont pris part à cette rencontre en marge de la 22e Conférence internationale des médias pour la paix, initiée depuis 1978 par feu le Révérend Sun Myung Moon et son épouse Dr. Hak Ja Han Moon, fondateurs de la Fédération internationale pour la paix universelle (FPU).
C’est le directeur du journal américain The Washington Times, Thomas McDevitt qui dirige au destinée de cette association
La rencontre a ainsi servi de prétextes à divers experts pour échanger sur des thèmes relatifs à « l’état des industries médiatiques et l’impact des technologies de rupture », les « défis actuels auxquels font face les journalistes et la restauration des missions de la profession », etc.
« L’environnement des médias change et les évènements transcendent les frontières en temps réel. Les fausses nouvelles se répandent et les lecteurs peu avisés ne peuvent séparer la bonne graine de l’ivraie », s’est prononcé la ministre coréenne de la Culture,
lors de la cérémonie d’ouverture, Pour Park Won Soon,le maire de Séoul : « il faut surmonter les idéologies partisanes, les différences et essayer de promouvoir la paix, l’harmonie et la justice dans le monde au moment où les médias numériques prennent de plus en plus la place de l’industrie du papier ».
Au cours de cette conférence, nombre de panélistes sont revenus sur les méfaits des fake-news et la nécessité de préparer les journalistes à y faire face au grand bénéfice des populations qui se perdent facilement dans le flux d’informations sans fondement servies par certains réseaux sociaux.
Les médias devraient aider à surmonter la violence qui s’installe de plus en plus dans le monde, a ainsi plaide Jung Hee Taeg, patron du journal coréen The Segye Times.
Le président de l’IMAP, Thomas McDevitt, pour sa part a invité , les journalistes à « aller découvrir ce qui se passe sous la scène » pour mieux véhiculer les messages de paix, de sécurité, de solidarité, etc.
« Les professionnels des médias doivent avoir une conscience aigüe de leurs responsabilités morales, mobiliser leur pouvoir intellectuel pour faire bouger les choses » s’est exprimé Masahiro Kuroki , président du média japonais, »thé Sekai Nippo »
Le président Thomas McDevitt, affirme que l’IMAP va petit à petit prendre ses marques, se structurer et créer des sections dans tous les continents afin de faciliter à ses membres de faire face à la « lourde tâche » de prêcher la bonne parole, de promouvoir les valeurs sociales et morales universelles.
Le Sommet mondial 2020 pour la paix qui se déroule du 3 au 7 février en terre coréenne verra la participation du président Macky Sall, lauréat du Prix Sunhak 2020 pour la paix, et de son colauréat, le religieux palestinien Munib Younan, militant du dialogue et de la réconciliation interreligieux entre palestiniens et israéliens.
DA