CPI,LE PRÉSIDENT CHILE EBOA -OSUJI REÇU PAR LE PAPE

Vatican tête à tête entre le président de la CPI et le pape François:

Texte Communiqué,cpi:

Le Président de la Cour pénale internationale (CPI), le juge Chile Eboe-Osuji, a été reçu par Sa Sainteté le Pape François au Vatican le 3 septembre 2020.

Le Président de la CPI a également rencontré le Secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Paul Gallagher, lors de sa visite officielle au Saint-Siège.

Au cours de son audience, le Président de la CPI a informé sa Sainteté des derniers développements judiciaires de la Cour ainsi que de ses réalisations et défis dans la lutte contre l’impunité pour le génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le crime d’agression.

Il a rappelé le rôle traditionnel du Saint-Siège dans l’ancrage et la diffusion du message de paix à toute l’humanité, et a souligné que ce message résonne fortement avec le mandat de la CPI, qui est de réduire la guerre et les effets dévastateurs des conflits armés grâce à l’État de droit:

le Saint-Siège étant un organisme spirituel de premier plan pour le message de paix, tandis que la CPI cherche à s’acquitter de son mandat en tant que instrument temporel pour l’actualisation de la paix.

Le Président de la CPI a établi des parallèles entre les valeurs concomitantes du Saint-Siège et de la CPI, notamment le soutien des droits de l’homme et de l’état de droit, la prévention des souffrances humaines causées par les conflits armés, la protection des personnes les plus vulnérables, la reconstruction des communautés et des sociétés brisées par la violence, et apportant des messages d’espoir pour un avenir meilleur. En ce sens, il a souligné l’union de but entre le Saint-Siège et la CPI dans la poursuite de la paix pour l’humanité: le Saint-Siège étant un organisme spirituel de premier plan pour le message de paix, tandis que la CPI cherche à s’acquitter de son mandat en tant que instrument temporel pour l’actualisation de la paix.

Le Président de la CPI a expliqué à quel point la Cour a besoin d’un plus large soutien mondial. Evoquant les défis actuels des valeurs mondiales de paix et de justice, il a demandé un soutien pour encourager les États à ratifier le Statut de Rome – le traité fondateur de la Cour – et à s’abstenir d’attaquer la Cour lorsqu’elle remplit ses fonctions. Grâce à un tel soutien au système de justice pénale internationale et au travail continu de la Cour, les dividendes de la paix par la justice bénéficieront à l’humanité partout où de tels dividendes sont urgents, a-t-il déclaré.


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