CHIPS CRAX :LES TRAVAILLEURS INTERDITS DE CÉLEBRER LE 1ER MAI

18 ans après les travailleurs de la société chips crax dans une situation inédite.

Des conditions de travail, situation salariale, droits syndicaux, la direction Générale qui s’est fait géant en Afrique se moque de tout.

Ce 1 mai ,les employés ont été forcés au travail en flagrante violation de leur droit par le directeur qui a interdit le collège des délégués voulant profiter de la journée pour poser leur doléance et lancer appel aux autorités ,de tout accès dans l’enceinte de l’entreprise.Il a dépêché au sein des locaux un huissier de justice pour constater en effet que ce 1er mai journée internationale de la fête du travail,le collège des délégués n’a pas accepté  de travailler .

Les délégués à travers cet acte posé par le directeur ont dénoncé face à la presse une énième forfaiture de la  direction générale

Sur ce ,le sécrétaire général ABDOU Karim   Diallo a tenu l’opinion publique et internationale témoin d’une violation inédite de leur droit et invite l’inspection du travail à dépecher une mission spéciale pour que le droit de ces sénégalases soient respectés.

Entre autres les travailleurs ont dénoncé des licenciements abusifs, des exploitations abusives marquées par des horaires supplémentaires impayées ,violation de la santé sécurité et higyéne au travail, manque de couverture maladie ,de cotisations sociales.

Des cas d’accidents de travail graves voir des amputations ont été aussi dénoncés par les délégués qui n’ont jamais été suivis ni indemnisés, selon le SG DIallo.

En somme, être employé à chips crax s’est vivre l’enfer au grand bonheur d’un boss qui se fait des milliards avec l’ouverture des filiales en Afrique ,la création en interne d’une société de pâtisserie moderne.

Selon le SG Diallo pour une entreprise qui s’est grandie jusqu’à conquérir le niveau africain les travailleurs doivent sentir les avancées car il en résulte du fruit de leurs efforts et sacrifices consentis durant les difficiles débuts de la société .

Sur ce il exige des indemnités de logement comme c’est le droit pour tout travailleur, des primes de transport, paiement des heures supplémentaires, congés de maternité pour les femmes qui souffrent le plus ainsi que le respect de leur droit syndical.Le président de la République a été interpellé face au danger que vivent  ces  sénégalais. .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *