La communauté internationale a célèbre la femme ce 8 mars.
La Cour Pénale Internationale a saisie cet occasion pour honorer les braves femmes au service de la justice internationale.
La CPI promeut les droits des femmes et tient attentivement compte des questions de genre à travers son travail,selon le texte du communiqué de presse qui nous est parvenu.
Ce qui pousse le Président , le juge Piotr Hofmański a déclaré : « À l’occasion de la Journée internationale des femmes, la Cour pénale internationale réaffirme son ferme engagement en faveur de l’égalité des sexes et des droits des femmes.La CPI Pour garantir un lieu de travail sûr et inclusif pour tous, et bénéficier pleinement des vastes contributions des femmes, il est essentiel que nous intégrions les perspectives des femmes dans toutes les sphères du travail de la Cour,a-t-il précisé.
Sur ce souligne -t-il: Au cours de l’année écoulée, la Cour a considérablement renforcé l’attention qu’elle porte à ces questions, en nommant en mars 2021 une coordonnatrice pour l’égalité des genres à temps plein et en travaillant activement sur de nombreuses politiques clés. Plus particulièrement pour la branche judiciaire de la CPI, j’ai demandé une évaluation indépendante des conditions de travail du personnel afin de déterminer les améliorations nécessaires. Les droits des femmes sont des droits de l’homme, ils sont essentiels au bien-être de la société ainsi qu’à celui de toutes les institutions, et il nous appartient à tous – hommes et femmes – de les renforcer et de les promouvoir, » signe-t-il.
Le Greffier de la CPI, Peter Lewis a son côté déclaré : « En tant que ‘Gender Champion’ et responsable de la Cour, je m’engage pleinement à donner suite aux commentaires et préoccupations soulevés par le personnel et par l’examen des experts indépendants en matière d’égalité des genres et de culture professionnelle ; comme Cour unique, nous prenons des mesures concrètes et stratégiques pour façonner et permettre un environnement de travail qui reflète des normes élevées de respect de l’égalité des genres, de la diversité et de l’inclusion, garantissant la dignité, le bien-être, la sécurité et l’inclusion de toutes les personnes affiliées à la Cour. »
Au regard des personnes qu’elle représente devant la Cour et sa mission de protection contre les crimes, la CPI renforce les droits des femmes à plusieurs niveaux. Un domaine prioritaire est spécifiquement d’enquêter et poursuivre, et donc d’éviter, la violence perpétrée contre les femmes et les enfants en temps de conflit, conformément au Statut de Rome. Dans cette perspective,le Procureur de la CPI Karim A. A. Khan QC a déclaré: « En cette Journée internationale des femmes, je réaffirme ma position selon laquelle la réalisation de l’égalité des sexes constitue une priorité opérationnelle urgente pour mon Bureau. L’autonomisation des femmes ne doit pas être considérée comme une simple question d’équité, elle est essentielle pour garantir que notre travail est mené conformément aux normes les plus élevées possibles. L’égalité des sexes est une condition préalable à l’obtention de performances élevées. Comme je l’ai déclaré dans le contexte de notre vaste travail à la Cour pénale internationale, l’objectif de l’égalité des sexes exige qu’aucun d’entre nous ne soit simple spectateur. Je m’engage à faire en sorte que tous les membres de notre Bureau, hommes et femmes, soient habilités à conduire le changement qui garantira que notre environnement de travail est un environnement dans lequel chacun peut se sentir en sécurité, bienvenu et peut s’épanouir professionnellement. En faisant cela, nous nous assurerons de pouvoir répondre aux espoirs et attentes de ceux qui comptent sur notre soutien. Je veux que cette année soit un tournant dans notre approche de l’égalité des sexes et de l’autonomisation. Je suis impatient de travailler avec tous mes collègues et partenaires dans cet effort. »
La Journée internationale des femmes célèbre les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes, tout en soulignant la nécessité de progresser encore dans l’équilibre entre les sexes et l’autonomisation des femmes.La CPI exige le respect des droits des femmes dans toutes ses compatriement :dans la salle d’audience,au sein des communautés affectées par les crimes d’atrocité et dans son travail mondial de coopération avec plus de 120 États parties.
Les questions de genre sont des considérations importantes dans les procédures de la CPI, notamment lorsque les juges ordonnent des réparations aux victimes
Les 18 juges actuels de la Cour présentent un équilibre de 50/50 entre les sexes.
Au niveau interne, la Cour prend des mesures concrètes pour renforcer et promouvoir l’égalité des sexes au sein de son personnel, qui compte plus de 900 membres originaires de près de 100 pays différents.
AGI