AFRIQUE/ TROISIÈME MANDAT:COMMENT MACKY SALL S’EST SERVI DE LA PRÉSIDENCE  L’ UNION AFRICAINE…!

Macky Sall , Azali Assoumani, William Ruto ,le royaume chérifien du Maroc et Emmanuel macron accusés par le collectif  de  la société civile africaine et partis politiques d’être les principaux acteurs  d’ une légalisation anti -constitutionnelle  d’un troisième mandat en Afrique.

Dans ce communiqué de presse parvenu à Depeche Afrique ,ledit collectif  s’insurge contre une telle forfaiture et annonce  des actions contres les auteurs.

Sur cette longue liste des accusés,le collectif fait remarquer la forte influence  de deux états pétroliers du golfe (l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis)

LA GENÈSE DE LA MACHINATION

Durant la campagne présidentielle Kenyanne , le candidat Ruto, souhaitant récupérer une grande partie des voies du monde paysan qui représentent une part importante de l’électorat kenyan , avait pris l’engagement de fournir à ceux-ci des engrais avec un abattage de 50%. Il n’y avait qu’un seul problème , il ne disposait pas des fonds nécessaires pour exécuter sa promesse électorale.

Le pays, en effet , est incapable de rembourser sa dette extérieure.

À l’occasion de sa prestation de serment, le Président Ruto avait invité les représentants sahraouis , déclenchant ,par cette initiative , la colère du Royaume du Maroc.

Lors de la prise de fonction de Macky Sall à la tête de l’union africaine , il y avait deux vice-présidence, le kenya et les Comores, il était alors entendu que les Comores , sous la présidence du colonel Azali Assoumani, ne pouvaient pas assumer une telle charge et qu’elle reviendrait donc au kenya , ce qui , en outre , respectait l’alternance entre une présidence Anglophone après une Francophone.

Mais dès sa prise de fonction à l’Union Africaine Macky Sall faisait valoir auprès d’Emmanuel Macron son désir de faire un troisième mandat en modifiant la constitution à cet effet.

Sa demande était accueillie avec une extrême bienveillance car Macky Sall était pro français dans un espace où cette qualité se faisait de plus en plus rare.

Macky Sall apparaissait alors aux yeux d’Emmanuel Macron comme une garantie d’amitié justifiant quelques dérapages. Il apparut alors la nécessité d’obtenir une caution morale venant d’un pouvoir indiscutable pour justifier le troisième mandat.

L’idée entre les protagonistes germa de modifier la succession prévue à l’union africaine et de la donner à Assoumani Azali, Président des Comores et en contrepartie de son retrait le Président Ruto se verrait offrir par le Maroc les engrais promis lors de sa campagne, ceux-ci seraient alors financés par un Royaume du golfe.

Le soutien du Maroc étant alors confirmé à Azali. Le kenya de son côté s’éloignant définitivement de la cause Sahraouie.

En effet , en aucun cas le kenya n’aurait pu accepter que son Président accepte de cautionner une telle forfaiture, le kenya va vers la démocratie sans Barguigner. En revanche , il était clair que le président comorien serait beaucoup plus disposé à accepter de s’y plier.

Il fut donc admis entre les principaux intéressés, Emmanuel Macron, Assoumani Azali et Macky Sall que la succession de ce dernier à la présidence de L’Union Africaine serait assurée par Assoumani Azali.

Afin , d’ailleurs , d’éviter tout dérapage et de s’assurer d’ Azali sans la moindre équivoque, il fut convenu qu’une brigade de 5 conseillers spéciaux français serait envoyée à Moroni pour assurer la ligne de la communication de la Présidence d’ Azali.

Dans ces conditions le tapis rouge fut déroulé à Assoumani Azali qui fut reçu en grande pompe à l’Elysée en ce début janvier 2023 puis à Dakar quelques jours plus tard.

Il fallait donc multiplier les gestes d’amitié à l’égard d’ Azali Assoumani et à son tour Macky Sall annonça le doublement du nombre de bourses accordées aux étudiants comoriens qui seraient désormais accueillis à Dakar, lors de sa visite au Sénégal ces derniers jours

Chacun est conscient de la volonté du Président sénégalais de se représenter pour un troisième mandat. ‘Il est vrai que traficoter la constitution n’est pas très compliqué, mais c’est aujourd’hui insuffisant.

Il est ahurissant d’imaginer que des hommes n’hésitent pas à dévoyer une institution comme l’Union Africaine qui relève du sacré. Les appétits suscités par les énormes réserves pétrolières et gazières découvertes au pays de la Teranga ont donné naissance à des viols de la morale d’une ampleur inédite.

Cet acte violera la constitution du Sénégal et la charte de la démocratie tant de l’Union Africaine que de la CEDEAO. Un homme d’État sénégalais avait déclaré :

« Si Macky franchit la ligne rouge, le pays va brûler et tous les intérêts de la France vont en souffrir dans toute l’Afrique de l’Ouest. Il est inacceptable que l’Union Africaine soit capturée et contrôlée par des puissances étrangères.

« Notre devoir est de le condamner et de dénoncer de tels procédés « , signe reçu.

BIP

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