AFFAIRE SWEET BEAUTY : L’ENQUÊTEUR OUMAR TOURÉ SE LIVRE

Après sa démission du dossier sweet beauty qui a inculpé ce 8 Mars l’opposant Ousmane Sonko de « viols avec menaces de mort répètes sur la masseuse Adji Sarr » l ’officier de gendarme, Oumar Touré « se met á la disposition de sa hiérarchie demain vendredi á 15H00 » a -t-il annoncé sur sa page Facebook.

Une situation qui intervient suite à ses révélations fracassantes   au cœur de l’enquête qui met á nu les « bras armées » derrière la masseuse de sweet beauty, comme décrié par le mis en cause, Ousmane Sonko.

Rejetant tout pression, le capitaine a pris toutes ses responsabilités dans l’enquête du dossier de sweet beauty, ce qui l’a poussé à la démission.

Accusé de « démence » attestant ainsi sa conduite face á cette enquête, il dénonce une « manœuvre malhonnête » de la part de ses détracteurs.

Sur ce il affirme : encore une fois, je tiens à préciser que je suis en très bonne santé et responsable de mes actes. Si quelque chose m’arrive ou qu’on vous fasse croire autre chose dites-vous que cela vise uniquement à me discréditer.

Le vrai malade de ce monde est celui qui transforme la vérité en mensonge et le mensonge en vérité pour un intérêt personnel au prix de persécuter d’honnêtes citoyens » a-t-il signifié

Pour rappel le Capitaine Touré en charge de l’enquête suite à la plainte de la masseuse de sweet beauty, Adji Sarr a révélé á travers la presse :

Les procès-verbaux ont été bâclés.

“Le procureur de la République nous a mis une telle pression qu’on n’a pas tout mis. J’ai le carnet de déclaration, il y a des éléments qui restent et qu’on n’a pas mis sur le PV, je le dis, pour l’honneur de la gendarmerie“.

Et au sujet du propriétaire du salon il a laissé entendre :

“Le procureur de la République nous a demandé de ramener Ndeye Khady Ndiaye de l’hôpital et de la placer en garde à vue, malgré sa situation. Et lorsque le commandant Mbengue a essayé de lui expliquer la sensibilité de la situation, Serigne Bassirou Gueye lui a répondu de rester insensible, de se comporter en gendarme. Par la suite, nous sommes allés à l’hôpital, pour la cueillir, semant le boucan en présence des malades, face à son refus”.

Dans cette affaire, la gendarmerie est restée debout jusqu’à la fin, précise-t-il. Avant de déclarer que “si la gendarmerie avait fléchi, le pays allait vivre pire…”, se félicite le capitaine face à ce « complot politique ».

DD

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