Le Fond Monétaire International, rend public ce 18 Octobre à Dakar son rapport sur les « perspectives économiques mondiales »
Selon un communiqué parvenu à Dépêché Afrique les perspectives économiques des États-Unis sont préoccupantes: »la situation des États-Unis est particulièrement préoccupante, car l’orientation de la politique budgétaire s’est nettement détériorée. La politique budgétaire aux États- Unis ne devrait pas être procyclique, et encore moins
à ce stade du cycle de l’inflation. Plus généralement, partout, la politique budgétaire devrait viser à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires qui ont été gravement érodées par la pandémie et la crise énergétique », dénonce le Fonds Monétaire.
Selon le Fonds Monétaire International,les États-Unis : »en supprimant les subventions à l’énergie,
Il faut aussi nous reconcentrer sur le moyen terme. C’est ici que le tableau s’assombrit. Les perspectives de croissance à moyen terme sont maussades, en particulier pour les pays émergents et les pays en développement. Les conséquences sont profondes : une convergence beaucoup plus lente vers le niveau de vie des pays avancés, une marge de manœuvre budgétaire réduite, une
vulnérabilité liée à la dette et une exposition aux chocs plus élevées, et des possibilités moindres de surmonter les séquelles de la pandémie et de la guerre.
Alors que la croissance ralentit, que les taux d’intérêt augmentent et que l’espace budgétaire se restreint, les réformes structurelles deviennent essentielles », a fait constater ,FMI
Pour une relance dynamique de la croissance èconomique mondiale, le Fonds Monétaire International déclare que: »il est possible de renforcer la croissance à longterme en échelonnant avec soin des réformes structurelles, en particulier celles axées sur la gouvernance, la réglementation des entreprises et le secteur extérieur. Ces réformes de
« première génération » contribuent à libérer la croissance et à rendre les réformes ultérieures, que ce soit dans le domaine des marchés du crédit ou de la transition écologique, beaucoup plus efficaces ».
Dans la même lancée, il prône une: » coopération multilatérale qui peut aider l’ensemble des pays à atteindre de meilleurs résultats en matière
de croissance. En premier lieu, les pays doivent éviter d’appliquer des mesures qui sont contraires aux règles
de l’Organisation mondiale du commerce et faussent le jeu du commerce international. En deuxième lieu,
ils doivent préserver la circulation des minerais essentiels nécessaires à la transition climatique, ainsi que celle des produits de base agricoles. De tels « corridors écolo- giques » contribueraient à réduire l’instabilité et accéléreraient la transition vers une économie verte ».
Pour ce faire, il déclare que : »tous les pays devraient s’efforcer de limiter une fragmentation géoéconomique qui empêche de réaliser ensemble des progrès vers des objectifs communs,
et s’employer à rétablir la confiance dans des cadres multilatéraux fondés sur des règles qui renforcent la transparence et la lisibilité de l’action publique, et favorisent une prospérité mondiale partagée ».
« L’existence d’un dispositif solide de protection financière à l’échelle mondiale, au sein duquel un FMI doté de ressources suffisantes occupe une place centrale, est essentielle », a recommandé le Fonds MonétaireInternational.
AKD