Prise en charge des malades mentaux :aprés 47 ans d’existence de la loi No 75-80 du 9 juillet 1975, il devient pertinent et nécessaire de le rehausser à la hauteur des exigences de l’heure .
La situation des malades mentaux au Sénégal demeure préoccupante , a fait constater ce jour à Dakar le Médiateur de la République du Sénégal ,Demba Kandji .
Le constat est indésirable, en témoignent ces images quotidiennes dans les rues de la capitale sénégalaise montrant ces malades torpillés sur eux mêmes, sans abris, sans assistance.
« Il y’a une grande difficulté que nous constatons tous au Sénégal sur la situation de ces personnes qui vivent avec une déficience mentale, fort de ce constat, les parents ,voir des citoyens saisissent le médiateur de la République : »de plus en plus, les récriminations tombent sur le bureau du médiateur », a -t-il précisé.
« Au détour de chaque rue, vous rencontrez un malade mental, un citoyen qui peut être à droit à des soins et qui n’en a pas », a souligné le médiateur Demba Kandji.
Ainsi pour renverser cette tendance qui est fortement recommandée par les droits humains, la médiature a initié ce jour à Dakar une ,réflexion autour de la loi No 75-80 du 09 juillet 1975, loi qui statue sur la situation des malades mentaux au Sénégal.
Cette » relecture de la loi qui date de 1975″ ,vielle de 47 ans, avec le concours des spécialistes de la santé mentale doit permettre une adaptation et harmonisation aux exigences de l’heure.
Pour une meilleure prise en charge de la problématique : les modifications exigent plus « d’ unités de psychiatrie légale ,de spécialistes médicaux mais aussi des acteurs de la justice et de l’administration,selon Docteur Aïda Sylla psychiatre . Parce que traiter un malade mental parfois nécessitent la prise de décision qui ne peuvent émaner que de l’autorité compétente ,a t- elle précisé.
Dans cette même dynamique, les préoccupations des familles qui accompagnent les malades seront aussi pris en compte dans les recommandations.
ADK