YAYE KHADIATOU DJAMIL DIALLO SUR L’ÉDUCATION RELIGIEUSE : « CEST UNE GRANDE RICHESSE QUE NOUS DEVONS PRÉSERVER »

Madame la Directrice de l’Agence Nationale de la Petite  Enfance  et de la Case des tout petits,Yaye KHADIATOU Djamil Diallo a présidé  ce jour «  la journée de l’éducation religieuse » à la  case des tout petits du Camp Général IDRISSA FALL.

Cet activité s’inscrit dans le cadre de l’agenda de la semaine nationale de la petite enfance qui se déroule du 9 au 15 Décembre.

L’éducation religieuse est introduite dans le système éducatif depuis 2004, à travers la loi n° 2004-37 du 15 décembre 2004.

Elle prône  l’adaptation de « l’offre d’éducation à la diversité de la demande des communautés en matière de prise en charge de la petite enfance », a souligné Madame la Directrice Générale de l’Agence Nationale de  la petite enfance et de la Case des Tout petits,Yaye Khadija Djamil Diallo.

Ainsi pour satisfaire la demande de nombreux parents qui préfèrent d’abord inculquer  dès à bas âge l’enseignement religieux à leurs enfants « l’Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits (ANPECTP) a élaboré des outils pédagogiques pour assurer, l’éveil religieux musulman et chrétien des jeunes enfants, durant leur passage dans les structures DIPE », a indiqué la Directrice ,Madame Yaye KHADIATOU Djamil Diallo.

Rappelant l’importance de l’ »éducation religieuse « dans nos sociétés elle a déclaré « Enseigner l’éducation religieuse dès la petite enfance permet de développer précocement la notion de laïcité positive, à travers laquelle notre cher Sénégal se distingue depuis longtemps. C’est la capacité à promouvoir une coexistence harmonieuse entre les différentes croyances religieuses », signe-t-elle.

Dans cette perspective,elle a souligné que ,« contrairement à d’autres modèles de laïcité qui peuvent être perçus comme restrictifs, la laïcité positive au Sénégal valorise les interactions entre l’État et les religions.

Sur ce , elle a déclaré  « C’est pourquoi un des défis majeurs de l’introduction de l’éducation religieuse dans le système éducatif, est de développer cette laïcité positive, dès la petite enfance, pour faire face, voire atténuer, les tensions occasionnelles entre différentes communautés religieuses et maintenir un équilibre entre la tradition et modernité ».Ainsi évoquant les fondementaux  de la laïcité positive au Senegal elle a confié : « la laïcité positive au Sénégal ,se caractérise par le respect de la diversité religieuse, le dialogue interreligieux, l’inclusion dans l’espace public, l’éducation et les valeurs civiques promouvant la tolérance et le respect des croyances favorables à un environnement propice à la coexistence pacifique et la protection des droits des individus quelle que soit leur religion ».

Selon elle c’est « une grande richesse que nous devons tous préserver ».

S’exprimant sur le lien qui existe entre l’ « l’éducation religieuse » et le thème de la semaine nationale dédiée à la petite enfance, dont « sétal sunu réew, and ci ak tuut tank yi nguir mu sax »,elle a déclaré, « Le Prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a souligné la grande importance de la propreté lorsqu’il a dit, je cite : « La propreté représente la moitié de la foi. ». Le Coran, pour sa part, affirme : « Dieu aime ceux qui se tournent vers Lui et Il aime ceux qui se purifient. » (Coran, sourate 2, verset 222) ».

Également,dans cette lancée elle a précisé ,«c’est dans ce sens que le premier article de la déclaration Islamique pour le développement durable, de l’ISESCO, du 12 juin 2002, stipule que je cite : « L’homme est un missionnaire sur terre comme représentant, donc il a, d’une part, la responsabilité de la développer, et, d’autre part, la responsabilité de rendre compte à tout manquement. Le Musulman est chargé de protéger et de respecter l’environnement dans le sens le plus large… » .

Dans un monde confronté à des défis environnementaux de plus en plus urgents, poursuite -elle « les chrétiens sont appelés à intégrer la protection de l’environnement dans leur pratique de la foi. Cette responsabilité découle de la conviction que la création de Dieu est sacrée et qu’elle mérite d’être préservée et protégé ».

AGI

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