La question de la traite des personnes , le trafic des migrants est une forte préoccupation des autorités.
Le combattre ,est une nécessité face aux multiples menaces que représente ce phénomène surtout sur le plan économique.Sur ce ,en procédant à l’ouverture de « la troisième conférence régionale des directeurs généraux et hauts commandants des forces de sécurité intérieure et des hauts fonctionnaires de la justice sur la lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des personnes » ,le ministre de l’intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome a laissé entendre :ce combat s’impose à nous en raison des effets néfastes et dramatiques que ce type de trafic induit au plan économique et social dans nos pays ».
« Le Sénégal a très tôt mis en place des dispositifs de riposte.Ainsi dès 2005, il a intégré dans son arsenal juridique répressif de lourdes sanctions contre les auteurs de trafic de migrants ou d’infractions connexes »,a précisé Antoine Félix Abdoulaye Diome.
Dans le même sillage ,il faut citer: « la Direction de la Police de l’Air et des Frontières officiellement lancé en 2018 », la « Cellule nationale de Lutte contre la Traite des Personnes (CNLTP) ».
Le Sénégal tégnoine en effet d’un engagement sans faille contre ce fléau qui menace l’économie. A cet effet il a bien pris l’option de renforcer son arsenal de lutte en se donnant en 2020 d’un organe où siégent les différents acteurs étatique et non- étatique cibles , le CILEC .
Le Comité Interministériel de Lutte contre l’Emigration clandestine (CILEC) logé au niveau du ministère de l’intérieur doit agir permanent contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants.
« Toutes ces actions ont permis de limiter et de contrecarrer des tentatives de départ, voire de démanteler, carrément, des réseaux criminels de trafiquants de migrants ou de traite des personnes »,a dit le ministre le l’intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. Également, a-t-il poursuivis le ministre , »ces initiatives ont permis de conduire avec succès, des actions de coopération avec des pays parties à la Déclaration de Niamey ».
Ainsi,le Ministre a invité les États parties de la déclaration de Niamey à l’ égard de » l’action 6 de ladite déclaration intitulée « Protéger les migrants irréguliers et les victimes de traite » et l’action 7 intitulée « Assurer le développement durable et la promotion d’une économie alternative pour la maitrise des flux migratoires » à mieux prendre en charge la lutte contre ce fléau de la traite de personnes et le trafic illicite des migrants.
ADK