SIGNATURE DE PROTOCOLE ENTRE LE SENEGAL ET ISEVEM : 35 milliards de FCFA pour la mise en place d’une industrie de défense à Mbacké

Le Gouvernement du Sénégal et la société Industrie Sénégal de Véhicules Militaires (ISEVEM) ont signé jeudiu après-midi, un Protocole pour la mise en place d’une industrie de défense dans le département de Mbacké (Diourbel). La cérémonie de signature du protocole d’accord a été présidée par le Ministre de l’industrie et du Commerce en présence du Ministre des Forces Armées, le général Birame Diop, de l’Ambassadeur de la République de la Corée du Sud au Sénégal et du Président de la Société ISEVEM, spécialisée dans la fabrication de véhicules militaires.
Le Gouvernement du Sénégal et la société Industrie Sénégal de Véhicules Militaires (ISEVEM) ont signé jeudiu après-midi, un Protocole pour la mise en place d’une industrie de défense dans le département de Mbacké (Diourbel). La cérémonie de signature du protocole d’accord a été présidée par le Ministre de l’industrie et du Commerce en présence du Ministre des Forces Armées, le général Birame Diop, de l’Ambassadeur de la République de la Corée du Sud au Sénégal et du Président de la Société ISEVEM, spécialisée dans la fabrication de véhicules militaires.

« Le projet d’installation de cette usine d’assemblage de véhicules militaires s’inscrit en droite ligne de notre ambition nationale, qui met l’accent sur l’industrialisation, le renforcement de notre sécurité et la promotion d’un développement inclusif et durable. Ce partenariat, en plus de garantir une souveraineté accrue dans le domaine de la défense, symbolise notre détermination à bâtir une économie capable de répondre aux défis du futur. Notre ambition est de créer 8 zones industrielles et les 8 pôles, puis 14, et 23 autres dans les 46 départements du Sénégal », a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce.
Intervenant lors de la cérémonie de signature, Serigne Gueye Diop a ajouté que « la création d’un écosystème industriel au Sénégal incarne parfaitement l’esprit de Sénégal 2050, qui aspire à bâtir une économie inclusive, dynamique et fondée sur le potentiel de nos entreprises locales. En intégrant des sous-traitants sénégalais, ce projet ne se limite pas à une installation isolée ; il devient une locomotive pour de nombreuses PME et PMI locales qui trouveront des perspectives de croissance, de modernisation et de spécialisation ».

Le Général Birame Diop, Ministre des forces armées a pour sa part indiqué que ce protocole constitue le premier jalon de leur ambition d’édifier une première industrie de défense performante, capable de garantir notre sécurité nationale et notre autonomie stratégique. Ainsi, il a souligné que ce choix rejoint les orientations du Président de la République qui a fait de la souveraineté technologique et industrielle, un enjeu prioritaire. « Ce Protocole est bien plus qu’un projet industriel, c’est un projet d’envergure national qui aligne des enjeux de défense et économiques. Il s’agit d’en faire ’un véritable investissement stratégique pour l’avenir qui pourra renforcer notre souveraineté et notre attractivité », a-t-il révélé.

L’Ambassadeur de la Corée du Sud au Sénégal a quant à lui annoncé l’arrivée des voitures militaires prochainement. Selon lui, ce protocole va contribuer à la défense d’un Sénégal souverain avec la création d’emplois pour les jeunes dans un environnement propice au développement dans les années à venir.
La future industrie en question sera établie à Mbacke,dans la région de Diourbel, sur une superficie de 200 m2 pour un montant de 35 milliards de francs CFA .
Selon les autorités, l’installation de cette usine se fera de manière graduelle, d’abord une unité d’assemblage d’équipements militaires en vue d’atteindre une production de mille (1000) véhicules par an.

L’Industrie de défense présentée comme un outil de souveraineté qui cadre avec le référentiel Sénégal 2050 apparaît comme un moteur de développement économique et social du fait des emplois qu’elle devra créér sans compter les nouveaux corps de métiers liés à l’automobile et la mise en place de nouvelles chaînes de valeur.

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