Le Sénégal abrite une formation de deux semaines, dédiée aux nouvelles générations de séquençage (NGS)du VIH/SIDA.
Vingt-quatre biologistes africains prennent part à cette formation ouverte ce lundi à l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF.
« La formation que nous allons donner à ces jeunes Africains leur permettra une fois au pays de pouvoir mettre en place cette technologie », a confié, la directrice scientifique de l’IRESSEF, le professeur Ndèye Coumba Touré Kane.
« Quand ils seront outillés, cela pourra leur permettre de vérifier une fois de retour si les traitements, qui sont appliqués, les schémas thérapeutiques que l’OMS recommande à nos pays sont appropriés » a -t-elle fait savoir.
« Le sida demeure toujours un problème de santé publique, certes la répartie est inégale, même au sein d’un même pays, cela dépend de certaines régions et des groupes cibles », a -t-elle souligné.
« La lutte contre le Sida continue au niveau du Sénégal et la prévalence retrouvée est relativement faible. On a demandé à chaque pays d’atteindre ce qu’on appelle les trois 90. Le Sénégal a presque atteint les trois 90. C’est pour dire que la lutte est là et la riposte est quand-même performante », s’est-elle félicitée.
Sur ce, elle invite á maintenir le cap « Il faut continuer la lutte parce que c’est une pathologie dont le traitement est à vie. Une fois qu’on est infecté, on le reste toute la vie », s’est-elle.
IM/S