Toujours sous le choc quelques jours seulement après la mort de son frère, tué par balles, lundi, pour un différend amoureux, Serge Aurier a évoqué avec lucidité et émotion la disparition de son cadet.«C’était son jour… » Confronté au décès de son frère, abattu à la sortie d’un bar dansant de Toulouse pour une simple histoire de cœur, Serge Aurier semble accepter cette tragédie avec une impressionnante dignité, refusant de se laisser submerger par la haine. Interrogé dans les colonnes de la Dépêche du Midi, le défenseur de Tottenham est tout d’abord revenu sur les circonstances du drame. «J’ai rencontré un des amis qui étaient avec lui. C’est une histoire de fille. Il parlait avec une ex d’il y a bien longtemps. Son nouveau copain voulait qu’il arrête. Christopher ne lui répondait pas. Il l’ignorait. Il est parti acheter à manger. Il est revenu et il lui a tiré dessus, a-t-il raconté. Son ami est un brave. C’est difficile d’être avec quelqu’un et de le voir mort la seconde d’après. Je lui ai dit de ne pas s’en vouloir. C’était son jour…»