Depuis 2008 , le système des Nations Unies à travers le Fonds des Nations pour la Population,UNFPA et l’UNICEF dirige le plus grand programme mondial visant à accélérer l’élimination des mutilations génitales,a souligné la Représentante Résidente de l’UNFPA ,Madame Rose Gakuba , ce jour à Dakar.
Ce programme qui intervient dans » 17 pays d’Afrique et du Moyen-orient, a permis d’enregistrer des résultats louables « ,selon la Représentante Résidente de l’UNFPA, Madame Rose Gakuba
Toutefois malgré ces » nombreux efforts et les ressources considérables déployés, la pratique de l’excision persiste a Sénégal » a indiqué Madame Rose Gakuba.
Cette pratique fortement soutenue par des pesanteurs socio-culturelles est passé de : »24% en 2017 à 25% en 2019, soit une augmentation de 1,2% en 2 ans « , chez les femmes âgées de 15 à 49 ans a déclaré Madame Rose Gakuba, Représentant de UNFP. « Chez les filles de o à 14 ans, la prévalence de l’excision s’établit à 16,1% en 2019 contre 14 en 2017 ,soit une augmentation de 2,1% », a-t-elle précisé.
Ainsi pour promouvoir l’élimination des MGF,elle a appelé pour des « efforts coordonnées et systématiques, à une plus grande implication et à un engagement en faveur se l’abandon de l’excision. » « Ils doivent être axés sur les droits humains , l’égalité entre les sexes ,l’éducation sexuelle et porter une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ayant subi de telles pratiques », plaide a-t-elle.
Madame Rose Gakuba , Représentante Résident de l’UNFPA ,s’exprimait en marge du lancement officiel de la stratégie nationale pour l’abandon des Mutilations Génitales Féminines (2022_2030)assortie de son plan d’actions (2022-2026), un lancement,confie-t-elle, qui » coïncide avec le début de la phase IV du programme conjoint.
ADK