SÉNÉGAL/MOROSITÉ ÉCONOMIQUE,LA CDS INVITE LE PEUPLE À DÉFENDRE..

Abordant le situation politique et socioéconomique du pays, la Conférence des Leaders de la CDS,face à un « Sénégal va à vau-l’eau » avec « des  perspectives malheureusement non rassurantes » appelle «  tous les démocrates, les partisans de l’Etat de droit et tous ceux soucieux de justice sociale, ainsi que les défenseurs des libertés individuelles et collectives, à faire bloc pour défendre la République et ses Institutions. 

Face aux tergiversations à l’incompétence et l’incapacité d’un gouvernement qui après 16 mois n’a rien à proposer aux sénégalais,qu’un « plan de redressement  financier » à la place d’un redressement socio-économique qui va davantage assombrir les lendemains du Sénégal, la CDS ne compte pas  baisser les bras ,à la lumière de sa mission ,elle s’engage à renforcer les initiatives qu’elle a déjà prises à cet effet.

En effet en 16 mois,la gouvernance, la mieux partagée  du régime :est le renchérissement du chômage avec la  paralysie totale du secteur du bâtiment et le licenciement de 30 000 agents regroupés autour du Rassemblement des Travailleurs du Sénégal (RTS) » ,dénonce la Conférence des leader de la CDS .

Ce lourd passif que le pays a connu dés les premières heures de gestion d’un régime de rupture s’alourdit  ainsi avec la suppression de bourses de sécurité familiale: « une autre décision inique des nouveaux tenants du pouvoir a été l’arrêt de la distribution de 30 milliards aux populations les plus démunies. Cette suspension des bourses de sécurité familiale, concernant plus de 300 .000 Sénégalais, a fini de semer le désarroi au sein de populations particulièrement vulnérables », décrie la conférence des leader de la CDS.

Sur ce la CDS  affirme,« au plan interne, la situation économique du pays est caractérisée par une morosité extrême due essentiellement à des décisions inopportunes, voire très peu réfléchies »,entre outres décisions la Conférence des Leader de la CDS est revenue sur « la théorie de dette cachée » dont les conséquences aujourd’hui nous imposent de « recourir aux fonds vautours, avec des taux usuriers, pour faire face au service de la dette dont le ratio- qu’il ne cesse de grever- s’élèverait aujourd’hui à 119% du PIB national ! ».

Ce contexte de morosité s’accommode d’une crise politique  toujours créée par le Premier Ministre qui a sous-estimé l’autorité du président de la république  et l’invité  même à le « laisser gouverner », comme si c’est à lui que les Sénégalais avaient accordé leurs suffrages ! .« La CDS condamne fermement ces propos, source de fracture au sommet de l’Etat et de forfaiture démocratique », indique -elle.

IMS

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