Karim Cissé Directeur Généra du travail et de la sécurité sociale s’est largement exprimé ce jour à Dakar sur la suppression massive d’emplois enregistrées depuis l’arrivée du nouveau régime.
« Je voudrais qu’on aborde cette question en toute responsabilité et avec serinité. », a -t-il répondu à la question de depecheafrique.
« C’est une question très sérieuse », a-t-il brandit.
Rappelant la situation , il a laissé entendre , « c’est vrai qu’il y’a toujours eu des licenciements ,il y’a toujours eu des recrutements qu’il s’agisse du secteur privé comme du secteur public.Le licenciement indique la rupture de la relation de travail de l’employeur qui a un pouvoir d’organisation ,un pouvoir disciplinaire et peut licencier pour motif personnel ou pour motif économique », a-t-il souligné.
Dans ce chapitre , les relations sont souvent attestées par l’existence de contrat,dont plusieurs types qui régissent le code du travail.
Mais relatif à ces licenciements, il s’agit de situation de « contrat à durée déterminée qui en vertu de l’article L 45 du code du travail indique qu’il y’a un terme fixé à l’avance entre les parties, ils peuvent dire on signe un contrat pour un an, pour deux ans ou bien à la fin d’un projet.Dans cette situation de relation , « lorsque le contrat arrive à terme l’employeur a la possibilité de le renouveler ou de ne pas le renouveler » a clarifié Karim Cissé , qui précise d’emblée que « s’il le renouvelle ,il ne peut pas le faire plus d’une fois, s’il dépasse cette limite on entre dans le coup d’un contrat à durée indéterminée » a-t-il précisé.
Ainsi face aux licements décriés par les syndicats,au port,à la CDC,au ministère de l’Energie ,du pétrole et des mines, …. Il a indiqué « dans la situation actuel il faut reconnaître qu’il y’a dans tous ce qui se dit ,dans les chiffres annoncés ci et là, des situations où on a eu à discuter dans le cadre de l’examen de la plate-forme minimale revendicative des centrales syndicales .Les concernés ,ceux qui sont licenciés étaient présents dans les premières négociations ,où on les a permis de s’exprimer librement et directement en face aux autorités.Leurs employeurs aussi représentés ont aussi donner leurs arguments . On a demandé aussi à l’inspecteur du travail de faire le point »a,expliqué Karim Cissé, Directeur du Travail et de la Securité Sociale.
Sur ce ,il a confié qu’il « est arrivé que dans une boîte où on disait qu’il y’a 725 licenciements on s’est rendu compte que, pour l’essentiel l’employeur a évoqué l’expiration de contrat à durée déterminée. Toutefois ,il faut reconnaître que les travailleurs considèrent qu’il y’a environs 200 contrats qui étaient des contrats à durée indéterminée mais qui selon eux devraient être requalifiés en contrats à durée indéterminée.Mais ,conclut-il,.«C’est pas à l’autorité politique de décider si un licenciement est abusif où si un contrat doit être requalifiés »,a eu à souligné le Directeur du travail et de la Sécurisé Sociale ,Karim Cissé.
Sur ce ,il a indiqué qu’il y’a des « institutions qui existent et qui régulent le marché du travail,vous avez l’inspection du travail qui peut être saisit.Quand elle est saisie elle tente la conciliation ,elle peut rappeler le contenu de la législation,mais si les parties ne s’accordent pas ,l’inspecteur transmet le dossier au tribunal du travail,il établit un procès verbal de non conciliation. C’est comme ça que ça se passe pour tous les employeurs ,pour tous les travailleurs ,il y’a pas d’exception « ,signe -t-il.
C’est pas , poursuit -il « à un pouvoir,au gouvernement de demander à un employeur qu’il faut licencier,qu’il faut réintégrer,ça ,c’est la justice qui peut le dire.Selon le Directeur du Travail et de la sécurité sociale ,Karim Cissé,« il est même dangereux qu’on permette qu’ un gouvernement puisse intervenir pour demander à quelqu’un de licencier où de réintégrer,ça peut demain poser des problèmes de justice sociale ,d’équité et impliquer même des possibilités ,des potentialités de parti -pris ».
Selon lui chaque travailleur licencié a le droit de contester les motifs de son licenciement, de saisir l’inspection du travail où le tribunal du travail.Maintenant plus globalement si dans le public ,il y’a des possibilités de revoir certaines situations pour des raisons sociales, le gouvernement ne manquera pas de le faire »,a t-il rassuré .
Relative à la garantie des emplois au moment où la quatrième conférence sociale va se penser sur « sur l’emploi et l’employabilité des jeunes »,Karim Cissé a tenu à rassurer sur les dispositions qui sont entrain d’être prises par le gouvernement .Sur ce il a indiqué : « la sécurité des emplois occupe une place importante dans le projet de nouveau code du travail qui est aujourd’hui sur la table du gouvernement.Et dans ce code du travail ,indique -t-il , « il est prévu le renforcement des moyens juridiques d’interventions de l’inspecteur du travail qui à partir du moment où ce code est adopté aura la possibilité pour certaines situations qui sembles évidentes et incontestables de pouvoir utiliser ses pouvoirs juridiques pour faire appliquer la réglementation ».
Vu le nombre de licenciements dont 30 000 annoncés par les syndicats et 312 PAV, le Directeur du travail et de la sécurité sociale a confié« Je voudrais rassuré tous le monde que l’inspection du travail a reçu des instructions pour faire le point sur toutes ses questions ».
Ainsi est attendu « un rapport détaillé avec des arguments têtus qui parviendra à l’autorité ,au ministre du travail en lui faisant des propositions et recommandations précises sur chacun des cas »,selon Karim Cissé.
D’emblée il a declaré qu’il n’est pas « question de ne pas se pencher sérieusement en toute objectivité sur ce dossier,parce que notre volonté c’est d’assurer la sécurité de l’emploi ,respecter les travailleurs tels qu’ils soient mais aussi de promouvoir des emplois décents ».
AGI