PIT:il ne fait aucun doute que l’actuel régime est, pour l’essentiel, responsable de la crise financière, économique et sociale qui frappe aujourd’hui le Sénégal.
Dans ce contexte de « marasme économique et de vie chérie »,le PIT face aux « licenciements massifs » que traversent la fonction publique et le secteur parapublic exige immédiatement l’arrêt de ce processus qui viole le droit du travail.
« Notre Parti condamne fermement ces mesures cyniques et antisociales et exige l’arrêt immédiat de ces licenciements dans la Fonction Publique et dans le secteur parapublic, ainsi qu’un plan social concerté et conséquent d’accompagnement pour l’ensemble des personnes concernées », fait constater ce communiqué parvenu à depecheafrique.
Face à leur promesse de campagne, le PIT rappelle que « le nouveau pouvoir a été largement élu sur la base d’un espoir légitime : résoudre, entre autres, les graves problèmes de chômage, notamment chez les jeunes. Or, au lieu de s’attaquer à ce fléau, il ne fait que l’aggraver. « Ce qui est inadmissible ! »,signe le PIT.
12 mois au pouvoir avec une renchérissement du coût de la vie,l’accentuation du chômage,le manque de réalisations palpables ,le IPT renvoie l’entière responsabilité au gouvernement de par « son incompétence, son incurie
et son inexpérience dans la gestion de l’État, plongeant le Sénégal dans les politiques d’ajustement structurel qui ont tant fait souffrir le pays par le passé ».
L’aveu officiel d’une véritable crise des finances publiques et de la dette, la dégradation continue des agrégats économiques et la chute de la production témoignent de cet inacceptable retour en arrière.
Il se trouve que de telles dérives ne peuvent avoir d’autre conséquence que l’adoption de mesures antisociales :
licenciements, baisse des salaires, hausse de la fiscalité, vie chère…
La situation est d’autant plus préoccupante que le nouveau pouvoir impute tous les maux à l’ancien régime, alors que les
indicateurs économiques et sociaux montraient ces dernières années, jusqu’à la troisième alternance, une évolution régulière du Sénégal, reconnu comme étant sur le point de sortir du groupe des PMA (Pays les Moins Avancés). Dont estime le IPT: »Il est difficilement défendable de soutenir aujourd’hui que tous ces progrès, sur des décennies, n’aurait reposé que sur de simples
falsifications de données », a répondu le PIT au premier ministre OUSMANE SONKO qui depuis 12 mois est sur la faute du régime sortant. Le PIT se référant sur les notations,les chiffres prendre le contre PIT du chef de gouvernement et affirme qu’ « il ne fait aucun doute que l’actuel régime est, pour l’essentiel, responsable de la crise financière, économique et sociale qui frappe aujourd’hui le Sénégal. Par conséquent, notre Parti exige de ce pouvoir des mesures fortes et courageuses pour sortir de cette crise, sans pour autant remettre en cause les acquis des travailleurs et les libertésfondamentales. « ,signe le IPT.
Egalement le « PIT exhorte les organisations syndicales, actuellement en négociations avec le gouvernement en vue d’un pacte social de stabilité, à demeurer fermes sur la préservation de ces acquis essentiels et sur l’exigence d’un apurement complet de la
dette intérieure, estimée à plus de 3 000 milliards de francs, condition indispensable à la relance du secteur privé et à la création d’emplois décents ».
AKD