Depuis quelques temps le pouvoir en place a enclenché la machine de la reddition des comptes publics.Un exercice normale et à encourager vers une culture de transparence et de gestion vertueuse des deniers publics au Sénégal .
Abordant la question ,face à la presse ,la République des Valeurs déclare être « d’accord sur le principe de la reddition des comptes »: « La République des Valeurs réaffirme son adhésion à toute entreprise visant à préserver les intérêts de notre pays. La reddition des comptes est une demande sociale. Qu’il n’y ait pas d’amalgames, nous sommes entièrement d’accord pour que la lumière soit faite sur la manière dont les deniers publics ont été gérés »,a indiqué Mouhamed Rassoul Sène porte-parole parole du jour du MONJER.
Toutefois,il alerte sur « un règlement de comptes politicien »qui risque de détourner cette Demande de sociale:« Les homopastefensis sont des adeptes du GATSA GATSA. Même en étant au pouvoir, ils se comportent encore comme des opposants en réclamant l’écrasement de toute personne qui se mettrait sur leur chemin. Le détournement est également plausible si l’on regarde ce qui se passe actuellement »,a soutenu Mouhamed Rassoul Séne.
Défendant une justice impartiale le MONJER appelle à poursuivre Mame BOYE DIAO ancien DG du domaine ,Mimi Touré ,Pierre Atépa GOUDIABY…
Le MONJER affirme à la lumière des faits que « le régime PASTEF protège déjà des gens impliqués dans des dossiers scandaleux : « Monsieur trafic de passeports », aujourd’hui PCA ; « Madame CESE », impliquée dans un détournement de près de 2 milliards, aujourd’hui envoyée spéciale du président Diomaye ,« Monsieur ONAS », en la personne de Lansana Gagny Sakho, aujourd’hui PCA, qui avait catégoriquement refusé en 2019 de se conformer à une ordonnance de la Cour suprême pour octroyer des marchés à des copains qui, curieusement, sont impliqués dans la récente affaire ONAS bloquée par la justice ; « Monsieur architecte », dont le Président Thierno Alassane Sall parle dans son livre « Le Protocole de l’Elysée » en des termes clairs pour avoir détourné plus de 400 millions, sans parler du rapport de la Cour des comptes qui l’épingle ».
« Nous sommes pour la vérité peu importe qui en profite. La justice doit rester impartiale.Nous, jeunes de la République des Valeurs, demandons que la reddition des comptes se fasse de manière impartiale et républicaine, dans les seuls intérêts de la Nation ; et non pour écraser gratuitement des opposants politiques »,signe le MONJER.
Insistant sur sa position , le MONJER à travers la voix de son porte parole affirme que : « Le champion du carnage financier serait « Monsieur Kolda », c’est de notoriété publique. De toute l’histoire de notre pays, jamais un Directeur des domaines n’a été autant cité dans la dilapidation foncière, jamais ! Nous exigeons qu’il soit entendu par la justice, mais sa proximité avec le PASTEF laisse le doute ».
IMS