Ce 20 décembre, 44 millions d’électeurs congolais sont appelés aux urnes pour élire un nouveau président. Une élection à un seul tour, pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois. Le président sortant Tshisekedi est candidat à sa propre succession .Il brigue ainsi un second mandat à la tête de la coalition de l’Union sacrée pour la nation (USN) qui rassemble plusieurs personnalités en vue de la politique congolaise.
Martin Fayulu, qui se considère toujours comme le véritable vainqueur des élections de 2018, est sans surprise candidat à cette presidentielle du 20 Décembre, à la tête de sa coalition Lamuka.
Depuis 5 ans, l’opposant ne cesse de répéter qu’il a été floué lors des dernières présidentielles par un accord secret passé à l’époque entre l’ex-président Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, afin de lui voler la victoire qu’il avait acquise par les urnes. Une rumeur persistante en RDC, appuyée encore récemment par Corneille Nangaa, qui présidait la Commission électorale indépendante (Céni) en 2018, mais que réfute l’entourage du président.
Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, a décidé lui aussi de se lancee dans la course à la magistrature suprême.
Médecin gynécologue,il s’est taillé une réputation internationale en soignant depuis 30 ans les victimes de violences sexuelles à l’hôpital de Panzi à Bukavu. Ses prises de position contre les armées voisines, comme celle du Rwanda et de l’Ouganda qui déstabilisent la région, mais aussi contre les autorités de Kinshasa, dont il dénonce la corruption, ou encore contre les responsables du pillage économique que subit la RDC, lui ont valu de nombreuses menaces de mort. Il bénéficiait jusqu’ici d’une protection de la part de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco). Une assistance sécuritaire dont il devra désormais se passer en tant que candidat aux élections.
Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur de la province du Katanga, homme d’affaires et président du club de football TP Mazembe à Lubumbashi est lui aussi candidat à la magistrature suprême.Mais le président d’Ensemble pour la République a un talon d’Achille. Il aurait possédé une double nationalité italo-congolaise, ce qui pourrait à nouveau l’écarter de la course à la présidence comme cela avait été le cas lors des dernières élections de 2018. C’est désormais à la Cour constitutionnelle qu’il revient de se prononcer.
Pour cette présidentielle, d’autres effigies sont en lice .
TRNSPARENCE DU SCRUTIN
À deux jours du scrutin présidentielle qui doit désigner le prochain président de la République démocratique du Congo, la commission électorale rassure.
Elle affirme avoir résolu les principales difficultés logistiques pour la bonne tenue des élection
Pour de nombreux observateurs ,sociétés civil,l’église Catholique, seule la transparence des opérations de vote et du dépouillement permettra au vainqueur d’asseoir sa légitimité.
BIP