Ministre de l’Economie et des Finances,Amadou a su marqué d’une empreinte indélébile l’envole économique du pays avec la mise en œuvre du plan prioritaire du PSE.
“Ce plan a marqué un tournant décisif pour notre économie, en renforçant le cadre macroéconomique et en créant une dynamique de croissance forte et soutenue sur 5 années consécutives.”, s’est félicité l’ancien ministre de l’économie et des Finances ,Amadou Ba qui a eu l’insigne honneur de piloter le premier plan d’action prioritaire du PSE.
Selon lui”Grâce à cette trajectoire, le produit intérieur brut réel du Sénégal avait enregistré une hausse moyenne de 6% sur la période 2014-2019, contrastant avec les 3,07% enregistrés entre 1980 et 2013”.
Et le PIB passé à “9 .775 en 2014 et de 13 .197 en 2019 quand je quittais le ministère des Finances. Ces données sont incontestables et sont disponibles sur le site de l’ANSD”, a fait savoir Amadou Ba.
Attestant foi de performances dans son passage à la tête du département des finances et de l’économie,Amadou Ba a laissé 270 milliards de francs CFA en quittant le ministère:”Je tiens aussi à préciser qu’au jour de ma passation de service, à savoir le 15 avril 2019, j’ai laissé en trésorerie auprès de la Banque centrale, la somme de 270 milliards de francs, tel que consigné dans le procès-verbal de passation”,indique -t-il.
Artisan du PSE,Amadou Ba s’est investi aux progrès significatifs enregistrés en termes de croissance économique, de renforcement des infrastructures et d’amélioration des conditions de vie.Ses performances se sont traduites hausse des recettes budgétaires qui son passées de “2 .345 milliards de francs en 2012 à environ 4 000 milliards en fin 2018”.
Relative à la dette,il a souligné “Nous avons su mobiliser l’accompagnement de nos partenaires techniques et financiers et maintenir une situation financière maîtrisée avec un endettement efficient.En 2012, la dette de l’Administration centrale était de 4 .598 milliards, soit 3 318 milliards de dette extérieure à long terme et 1 280 milliards de dette intérieure. En 2019, quand je quittais le ministère des Finances, elle était de 7 825 milliards, soit 7 173 milliards de dette extérieure et 652 milliards de dette intérieure”, a-t-il indiqué.
Ces performances notoires enregistrées sont confortées par la notation Moody’s perdue sous les 6 mois du nouveau régime:”c’est durant cette période que nous avions pu obtenir la notation que nous venons de perdre”, a dit Amadou Ba.
D’autre part l’abordant l’abat de la vision Sénégal 2050,nouveau référentiel de gouvernance ,il a déclaré :”Je ne suis pas surpris de voir des similitudes entre la « Vision Sénégal 2050 » et le PSE d’une part, ni avec ma Déclaration de politique générale ou encore avec certaines de mes propositions de campagne, d’autre part”
Cette , p« Vision Sénégal 2050 » ,dit-il ,reprend largement les bases établies par le PSE, à travers ses trois axes. Cette vision de développement, que j’ai pilotée de 2014 à 2019 en tant que ministre des Finances, a permis au Sénégal d’entrer dans une dynamique de croissance soutenue et de transformation économique”.
Ainsi ,Amadou Ba d’affirmer:”les grandes visions comme le PSE ou la « Vision Sénégal 2050 » ne doivent pas se limiter à de beaux discours ou à des vitrines politiques. Elles ne seront crédibles que si elles s’appuient sur des actions concrètes et des résultats tangibles.
Or, fait-il constater:”si la situation budgétaire décrite par l’actuel Premier Ministre est avérée, il est évident que la mise en œuvre de cette nouvelle vision se réalisera difficilement.
AKD