Le 26 juillet dernier, le général Abdourahmane Tchiani chef de la garde présidentielle a perpétré un coup d’état militaire contre le président Mohamed Bozoum.
A juste 3 semaines de sa prise de pouvoir alors que la CEDEAO s’apprête à déployer « sa force en attente » pour restituer l’ordre constitutionnel ,la junte envisage des poursuites jusdiciaires à l’encontre du président Mohamed Bazoum et ses supposés complices pour »haute trahison » et atteinte à la sûreté de l’Etat »,ont annoncé plusieurs médias.
« Le gouvernement nigérien a réuni, à ce jour, les éléments nécessaires de preuves, pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes, le président déchu et ses complices locaux et étrangers, pour haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger », a déclaré le colonel major Amadou Abdramane, un des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), dans un communiqué lu à la télévision nationale.
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet dernier, c’est seulement début août que des informations ont filtré sur l’assignation à résidence du président Bazoum, retenu dans le sous-sol de la présidence avec sa famille.Le 3 août dernier, dans une tribune du Washington Post, il a déclaré être « un otage ». Se disant préoccupé par le sort du Niger, il avait sollicité l’aide de la communauté internationale, dans une diatribe dénonçant la junte et des arrestations illégales.
IMS