Alors que l’ultimatum de la CEDEAO expire le dimanche 6 Août, le Tchad voisin, et l’Algérie refusent l’intervention militaire.
La CEDEAO avait donné une semaine au putschistes pour la « restition du pouvoir ».
Pour rappel,le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum est toujours dans les mains des putschistes .
l’Algérie roule pour la négociation et demande d’user de toutes les voies et moyens diplomatiques et pacifiques pour » éviter le choix du recours à la force qui ne ferait qu’exacerber la situation pour le Niger et la région toute entière »,Ahmed selon selon chef de la diplomatie,Ahmed Attaf qui a reçu une délégation du président en exercice de la CEDEAO,Bola Tinibu.
Le Tchad ,État non -membre de la CEDEAO,pays voisin affirme ne mener aucune intervention militaire au Niger.
Selon son ministre des forces armées, Daouda Yaya Brahim , »le Tchad n’interviendra jamais militairement. Nous avons toujours prôné le dialogue. Le Tchad est un facilitateur ». A cet effet , il a souhaité que la « stabilité revienne au Niger, que les Nigériens eux-mêmes sentent que le danger est imminent, et c’est à eux de trouver le problème. Le Tchad est un facilitateur », signe-t-il.
De son côté le chef de la junte, le général Abdourahame Tchiani, semble vouloir tenir tête à Tinibu .Il a procédé à un « remaniement » de l’Etat major.Pratiquement ,il a remplacé tous les chefs d’états major et s’est rapproché de ses alliés.
AGI