Conscient des enjeux de la rupture prônée par le PROJET qui repose sur « un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », dans le secteur minier,le tout nouveau Directeur Général de la SOMISEN,MR Ngagne DEMBA Touré a clairement exprimé son ambition à la tête de la structure ce vendredi 24 Mai en marge de la cérémonie de passation de service avec le DG sortant,Ousmane Cissé.
Ainsi Maître Touré entend faire de la SOMISEN: « le bras financier de l’Etat, son grenier, sa mine d’or et d’argent », dit-il.
« En somme, mon ambition est que la SOMISEN passe de société sous perfusion permanente de l’Etat à sa vache laitière qui fait entrer des centaines de milliards dans sa caisse »,a-t-il assuré.
Pour parvenir à ces objectifs, déclaré-il « j’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble de mes collaborateurs autour d’une vision commune partagée ».
« Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence. Dans la rigueur et la franchise, je compte diriger avec éthique et ouverture.
Avec dévouement et créativité, je mise sur une Gestion Axée sur les Résultats.
Je compte sur la mobilisation collective de tout le personnel pour faire de la SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, un fleuron de l’économie nationale et un leader dans l’exploitation responsable et durable des ressources naturelles en Afrique.
Telle est ma vision !
Telle est l’ambition qui m’anime ! »,signe.
Selon Ngagne Demba Touré, « les ressources minières du pays doivent favoriser l’essor d’une industrie dynamique et compétitive capable de générer une croissance durable, inclusive et créatrice d’emplois ».
À cet effet après avoir listé les différentes ressources minières que regorge notre sous sol dont dit-il: « l’or et le platine en passant par les minéraux lourds que sont le zircon, l’ilménite et le rutile, les minéraux stratégiques comme l’uranium, le lithium, la manganèse ou la bauxite, les métaux de base que sont le cuivre, le nickel, le plomb, le chrome et la barytine ; sans oublier le fer, les calcaires, les phosphates de chaux et d’alumine jusqu’aux matériaux de construction tels que le basalte, les grés et les sables dunaires, les pierres »,il a indiqué que , « Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol pour ensuite importer des produits finis issus de ces mêmes minerais ».
Pour le secteur de la boujouterie ,c’est la fin de calvaire pour les acteurs ,a-t-il assuré : « Le bijoutier sénégalais ne doit plus prendre un avion, faire des milliers de kilomètres pour rallier Dubaï à la recherche de bijoux alors que l’or extrait ici à Kédougou quitte le pays pour être raffiné en suisse ou au Canada » ,dit-il.
Pour Maître Touré: « la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un programme ambitieux de transformation des substances minérales. Par ailleurs, le PROJET mise sur la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. C’est dans cette optique que les ressources naturelles en général et les ressources minières en particulier doivent désormais devenir un important levier de financement de l’action étatique. Ainsi, la SOMISEN, en tant que compagnie nationale, doit devenir la locomotive de l’Etat-acteur de l’économie et partie prenante de l’exploitation de ses propres ressources ».
AKD