La gouvernance migratoire face aux enjeux mondiaux doit être une priorité majeure pour le Sénégal .
Face à la presse ce 26 Septembre 2022 à Dakar, la coalition des acteurs de la société civile sénégalaise ont plaider pour l’adoption d’une « politique nationale migratoire en phase avec les engagements internationaux auxquels il a souscrit.
Pour rappel depuis Mars 2018 le protocole de l’UA a été signé par l’Etat du Sénégal .
‘Les différentes autorités dont le ministre des affaires étrangères , le ministre de l’intérieur,le ministre de l’économie et du plan doivent faire le travail nécessaire pour faire passer ce protocole à l’Assemblée nationale, donnant ainsi pleine force à une politique nationale migratoire,selon le député ,Aboubakry Ngaïdé.
Rappelant ,l’importance de ce plan national pour le Sénégal avec son nouveau statut de pays producteur de pétrole il a indiqué que : »en 2020 le président avait donné des instructions claires au profit de cette réforme de la gouvernance migratoire » « La société civile sénégalaise ainsi que la diaspora restent disposés à accompagner nos autorités dans ce sentier », a-t-il précisé.
Cette politique nationale au-delà d’ « assumer le statut de quadruple au Sénégal ( pays de départ , de transit , d’accueil et de retour ) doit surtout porter un leadership plus affirmé sur les questions migratoires.
Le secteur de la migration contribue pour près de 13 % du produit intérieur brut et joue un rôle crucial pour l’économie nationale et pour les ménages.
À la lumière de toutes ces opportunités qu’offre ce secteur, les acteurs de la société civile au-delà de l’adoption d’une politique nationale efficace ont plaidé en faveur d’un cadre institutionnel porteur .
Mieux,ils réclament un département ministériel dédié aux sénégalais de l’extérieur :
« La politique migratoire à repenser doit permettre de réfléchir sur le cadre
institutionnel le plus optimal pour le Sénégal.
En cas de rétablissement du poste de premier ministre, la primature pourrait
ainsi devenir l’instance de coordination de l’action gouvernementale dans le
domaine migratoire. Cette structure servirait ainsi de lieu de coordination des interventions et elle aura aussi pour mandat de fournir des conseils avisés au gouvernement pour des interventions appropriées et efficaces dans le domaine migratoire;
– La mise sur pied d’un ministère des Sénégalais de l’extérieur et des Affaires de la migration.
La création d’une telle structure avec une feuille de route clairement établie, des responsabilités institutionnelles bien définies et les moyens conséquents serait un pas très important en matière de gouvernance des questions migratoires.
La création de ce ministère serait à la hauteur du poids démographique et de la contribution socio-économique de la diaspora et des étrangers installés au Sénégal »,ont plaidé, la coalition de la société civile sénégalaise dont :le CONGAD,l’IPAR, AMNESTY,HORIZON SANS FRONTIÈRES INTERNATIONAL, le COMITÉ SÉNÉGALAIS DES DROITS DE L’HOMME, la RADDHO,l’AMLD,le DIADEM,l’EAD AFRIQUE FRANCOPHONE,FECSDA
AKD