Les problèmes du Mali, aujourd’hui « sont liés à des problèmes de gouvernance », déclare la Cédéao.Sur ce elle propose un gouvernement d’union.
En premièr plan,la CEDEAO, réclame la reconstitution rapide et consensuelle de la Cour constitutionnelle afin que les Sages puissent statuer à nouveau sur les résultats des dernières élections législatives.
Donc,la CEDEAO, rejette tout idée de nouvelles d’élections législatives partielles.
La commission de la Cédéao a recommandé également la mise en place d’une enquête pour déterminer qui sont les responsables des tirs contre les manifestants et de la destruction d’édifices publics lors des récentes mobilisations de l’opposition.
Les experts de la Cédéao espèrent que tout cela pourra être mis en place d’ici le 31 juillet prochain, afin que le Mali puisse se remettre sur les rails.
Toutefois, la mise en œuvre rapide de ce plan de sortie de crise est loin d’être gagnée puisque l’opposition malienne n’a pas obtenu la démission du président IBK qu’elle continue de réclamer.
Le président de la commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou, reste cependant optimiste et assure que les portes du dialogue restent ouvertes.