La santé de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko s’affaiblit de jour en jour. Comme lui et deux autres détenus politiques de son camp qui ont suivi son mot d’ordre de grève de la faim leur, état est critique
En réanimation depuis plus d’une semaine l’avocat maitre ,Cire Clédor affirme : « Mon client continue la grève de la fin et dès sa prise de conscience il a refusé tout soin. Il n’est donc pas à l’abri d’un accident d’autant qu’il refuse toujours de s’alimenter. Il est à souligner qu’il accuse déjà des séquelles et cela m’inquiète au plus haut point » .
Le marabout Cheikh Bara Ndiaye et Mohamadou samba dit Hannibal Djimme. Se trouvent également dans la même situation.
« Mon client continue la grève de la fin et dès sa prise de conscience il a refusé tout soin. Il n’est donc pas à l’abri d’un accident d’autant qu’il refuse toujours de s’alimenter. Il est à souligner qu’il accuse déjà des séquelles et cela m’inquiète au plus haut point », s’est exprimé l’avocat, à travers un communiqué.
Sur l’etat de santé de Sonko ,Maître Ciré Clédor Ly a indiqué que c’est un « précédent dangereux » d’aller à des extrêmes qui pourraient coûter la vie à un opposant politique. « Son taux de glycémie n’a pu se rectifier jusqu’à à prise de conscience et cela perdure. Il y a des alternatives à la détention et qui font obstacle à l ‘article 139 du code de procédure pénale dont le sens et la portée sont dévoyés, ce qui installe une insécurité juridique et un profond malaise judiciaire », a-t-il fait constaté.
BIP