Depuis les indépendances chimériques, le Sénégal a vécu ces cinq dernières années les moments les plus durs de son histoire. Des moments de répression intense, avec un régime politique sanguinaire qui a détruit tous les fondamentaux de l’Etat de droit et d’un système démocratique pourtant arrivé à maturité.
Le Sénégal a ainsi souffert dans sa chair et payé le lourd tribut d’une résistance héroïque à la tentative de maintien et de pérennisation d’une caste politico-judicaire au pouvoir, valet d’un impérialisme arrogant et décadent.
L’Afrique progressiste, décidée à arracher son indépendance politique, économique et culturelle, a pu admirer le courage et la détermination de la jeunesse Sénégalaise unie autour d’un leader Ousmane Sonko, qui leur a permis de connaître le sens de son combat: le combat contre un système qui est la contradiction principale à résoudre au prix de résilience, d’endurance, de souffrances et de don de soi.
La diaspora a payé un prix fort dans cette lutte et mérite un hommage spécial, pour sa présence constante auprès de son peuple, ses sacrifices personnels et financiers, ses perpétuelles innovations dans les formes de luttes contextuelles par l’introduction et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour un nouveau destin.
OUSMANE est un timonier. En témoignent l’adhésion unanime de toute la classe politique progressiste et panafricaniste, au projet de société qu’il a piloté et proposé aux Sénégalais, à l’Afrique, l’acceptation par tout patriote Sénégalais ou Africain, de l’idée et de la perspective du sacrifice de sa propre vie dans l’intérêt des générations futures, ainsi que son génie qui lui a permis de faire passer la candidature de trois substituts aux élections présidentielles de demain et de faire accepter sans condition une adhésion pour l’élection de BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE son second dans le parti.
Son slogan Ousmane moy Diomaye, Diomaye moy Ousmane est passé comme lettre à la poste et est tenu comme vérité coranique.
Dans la matinée de demain, le Sénégal immortalisera sans nul doute son combat, en votant pour la rupture intégrale et sans condition d’avec le système actuel de domination et d’exploitation de l’étranger.
Le Sénégal devra voter pour la deuxième République, avec la refonte de toutes les institutions dont principalement notre justice balafrée qui demeure aujourd’hui le plus grand chantier des réformes, la révision dans la coopération internationale, le changement sans compromissions des hommes et du mode de gouvernance, de comportement ; le renouveau culturel et l’intégration dans des systèmes indépendants et progressistes.
Toutes les institutions de l’Etat s’étaient liguées pour empêcher la candidature de Ousmane Sonko = le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire, le Conseil constitutionnel.
La mésentente au sommet de ces institutions à eu à plonger le pays dans un chaos institutionnel dont l’épilogue n’est pas encore connue et pour laquelle toutes les intelligences lucides gardent toujours une certaine frayeur, un coup d’Etat électoral.
La deuxième République, c’est pour demain. Les Sénégalais ont le devoir de répondre à l’appel du Grand timonier Africain qui a consenti tous les sacrifices pour que Demain Soit.
L’espoir est que l’attente de demain et de ses suites soient sans regret, car entre les Sénégalais et Ousmane Sonko c’est un pacte de sang qui a été signé et chacun devra respecter ses engagements et obligations.
Les Sénégalais devraient rester vigilants, car c’est contre un système qui n’a pas encore abdiqué qu’ils se battent, prêts à refuser le hold-up électoral et la confiscation de leurs suffrages.
Chaque Sénégalais devra être une vigie et une sentinelle contre les bureaux de vote ambulants et mobiles, les abris provisoires de vote qui ne se justifient pas et empêcher le vote des étrangers des pays frontaliers avec un contrôle systématique des entrées aux frontières.
Ciré Cledor Ly, Avocat