Abrogation partielle de la loi d’amnistie par le pastef : « ce n’est pas une loi d’amnistie. C’est une loi d’impunité »signe Abdoul Aziz Pouye de la Republique des Valeurs
La République des Valeurs profondément assise sur son épine dorsale,réaffirme le « rejet »de l’abrogation partielle de la loi d’amnistie introduite par le député du parti au pouvoir ,Amadou Ba à l’Assemblée Nationale.
Selon le porte parole du jour des Cadres ,Abdoul Aziz Pouye , « ce tour de passe-passe révèle l’embarras d’un régime confronté à l’exigence populaire : celle de l’abrogation totale de la loi portant amnistie ».
Ainsi ,face à la proposition de Amadou Ba,initiateur de l’interprétation de la loi d’amnistie ,la république des valeurs décrie le « détour d’un texte maquillé, présenté sous l’étiquette trompeuse de loi interprétative ».
Selon Abdoul Aziz Pouye ,cette proposition n’est qu’un « habillage destiné à désorienter l’opinion que d’un acte législatif sincère ».Sur ce il affirme que «dés la lecture du texte issu de l’amendement, deux constats s’imposent : l’exposé des motifs relève d’un enfumage juridique, tandis que le contenu même de la loi constitue une opération d’embobinage politique. L’objectif est clair : maquiller un renoncement à l’abrogation promise en prétendant clarifier ce qui, en réalité, est déjà clair ».
Ferme sur sa position ,la République des Valeurs dont le leader Thierno Alassane Sall fût la première personne à introduire auprès de l’assemblée nationale l’abrogation totale de la loi d’amnistie pour que la lumière soit totalement rendue sur les “faits du 1 février 2021 au 25 février 2024” a introduit auprès du procureur de la République une plainte contre le pastef relative à l’indemnisation des victimes sans qu’aucune décision de justice ne soit rendue.
La République des valeur exige et reste ferme sur sa position d’une « abrogation totale de la loi d’amnistie » et affirme que , « le pouvoir peut tout à fait initier une abrogation solide, juridiquement fondée, avec une portée rétroactive assumée. Une telle abrogation, bien pensée, permettrait enfin que la lumière soit totalement faite, dans la vérité comme dans la justice », selon Abdoul Aziz Pouye qui souligne qu’ « au fond, cette proposition de loi n’est que le symptôme d’un malaise institutionnel plus profond »confirmé par l’incapacité du gouvernement d’apporter des solutions aux préoccupations et attentes du peuple : « un an après l’arrivée de PASTEF au pouvoir, le bilan est maigre à maigrement mitigé. Les promesses de rupture ont laissé place à des pratiques anciennes : clientélisme, confusion de leadership, opacité dans les décisions. La dissolution de l’Assemblée nationale en est l’exemple parfait : une décision tenue secrète 62 jours par le Conseil constitutionnel, du jamais vu »,signe -t-il.
Sur le plan économique, poursuit-il « un agenda 2050 annoncé en grande pompe, mais dont le contenu reste aussi vague qu’éloigné des réalités quotidiennes »;
« Une vision long-termiste, désincarnée et sans consistance, face à des défis immédiats »;
« Un discours d’anticipation grandiloquent mais creux, sans réponse aux urgences sociales »,signe Abdoul Aziz Pouye.
Dans la lancée ,il a décrié une situation financière pire avec un « déficit budgétaire qui a triplé. Le budget 2025 a été adopté sans débat. Les mesures d’austérité ont été maquillées en « stabilité sociale »,dénonce -t-il.
Au plan de la justice il a déploré « un système où « l’éthique et les libertés publiques, rien n’a changé. Pire selon lui : les dérives s’enracinent .
Relative toujours à la justice il a clairement affirmé que le projet porté par le pouvoir à travers son député Amadou Ba n’est pas une loi d’amnistie :« ce n’est pas une loi d’amnistie. C’est une loi d’impunité »Car cette abrogation partielle foule au pied le droit des victimes « Mais les familles endeuillées ? Les blessés ? Les commerçants ruinés ? Les citoyens traumatisés ? Ont-ils disparu du radar de l’État de droit ?a-t-il lancé en interrogation .
Pour la Republique des valeurs pas question d’une abrogation qui fait amnestie que sur les faits « liés à l’exercice d’une liberté publique ou d’un droit d’expression protégeant les militants politiques du pastef : « Ce combat pour la vérité, pour la justice, pour l’éthique républicaine, nous ne l’abandonnerons pas. Car il est celui d’un peuple tout entier, pour sa dignité, sa mémoire, son avenir.La loi portant amnistie doit être abrogée. Totalement. Immédiatement », a déclaré Abdoul Aziz Pouye.
AGI