Le Secrétaire General de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé Mercredi 11 Janvier un « cessez-le-feu » en Libye afin d’éviter « une bataille sanglante » à Tripoli.
« Il est encore temps d’arrêter » les affrontements, « encore temps d’avoir un cessez-le-feu, d’éviter le pire », a déclaré le Secrétaire Général des Nations unies a la presse, après deux heures et demie de discussions avec le Conseil.
« Nous avons besoin de relancer un dialogue politique sérieux », a-t-il ajouté, en reconnaissant que son appel au maréchal Khalifa Haftar de ne pas entreprendre d’offensive sur la capitale, alors qu’il se trouvait en visite en Libye, « n’avait pas été entendu ».
Ainsi Le texte, rédigé par le Royaume-Uni est approuvé par 14 voix sur 15. La Russie qui a manifesté contre ce texte, réclame quant à elle, un cessez-le-feu durable.
Depuis le déclenchement en avril 2019 de la « bataille de Tripoli », le Conseil de sécurité des Nations unies a échoué à adopter la moindre résolution appelant à une désescalade en Libye.
Cette résolution votée ce Mercredi affirme ainsi la nécessité d’un cessez-le-feu durable en Libye, à la première occasion et sans préconditions.
La Tripolitaine (ouest) est le théâtre depuis dix mois de combats entre le « gouvernement d’accord national » (GAN) de Faïez Sarraj, reconnu par la communauté internationale, et les forces du maréchal dissident Khalifa Haftar, l’homme fort de la Cyrénénaïque (est) lancé à la conquête de la capitale.
DA