LES BRICS POUR UN ORDRE MONDIAL ÉQUITABLE OUVRE SES PORTES

Du mardi 22 au jeudi 24 août 2023 s’est ouvert à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 15 éme sommet des BRICS, un groupe qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

Ce sommet qui s’est penché sur « les BRICS et l’Afrique » s’engage pour un nouvel ordre mondial plus juste et équitable.

Ainsi concentrant près du quart de la richesse mondiale (23%) ,42% de la population globale, les BRICS roulent pour plus d’équilibre économique et politique mondiale multipolaire face aux puissances mondiales comme les Etats-Unis et de l’Union européenne.

Ont pris part physiquement à ce sommet le président du Brésil,Luiz Inacio Lula da Silva, le président de Chine, Xi Jinping,quand au président russe Vladimir Poutine, sous mandat d’arrêt international de la CPI,il a assisté par vidéo conférence. L’Inde s’est fait représenter par son Premier ministre, Narendra Modi. Le ministre des Affaires étrangères, russe Sergueï Lavrov a représenté son pays.

Le sommet a adopté le mercredi comme annoncé en prélude une résolution pour l’élargissement du groupe à d’autres pays. »Nous nous sommes mis d’accord sur la question de l’expansion. Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d’examen des pays qui souhaitent devenir membres des Brics »,  a confié la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, sans préciser le nombre  d’adhérents.

Cependant ,il faut souligner qu’ une quarantaine de pays a manifesté sa volonté de rejoindre le groupe, comme l’Iran, l’Argentine, le Bangladesh l’Arabie Saoudite…dont une demande d’admission officielle pour une vingtaine.

Espérant un souffle nouveau,’Iran et le Venezuela, sous le coup de sanctions, cherchent à réduire leur isolement à travers les BRICS. Quant à l’Éthiopie et le Nigeria, ils sont attirés par l’engagement du bloc en faveur de réformes aux Nations unies qui donneraient plus de poids au continent africain.C’est dans cette même lancée que L’ Argentine a posé avec acuité la question  de la reconfiguration de l’architecture financière internationale ».

AGI

 

 

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