Le ministre sénégalais des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, a annoncé jeudi à Jogo un toilettage des textes législatifs encadrant l’exploitation des ressources minières afin que le pays en tire mieux profit.
Nous allons organiser dès demain ,vendredi un séminaire pour réfléchir sur ces questions, les approfondir, aller vers une loi, des décrets d’application pour que le minier rapporte davantage au Sénégal et aux Sénégalais’’, a déclaré Omar Sarr.
Il a insisté sur le fait que le Code minier de 2016 aborde des éléments du contenu local liés par exemple au choix des prestataires de services par les sociétés minières, bien qu’il n’existe pas de loi encadrant ce domaine.
Le gouvernement est en train d’oeuvrer pour que rapidement il y ait un travail ’’plus profond , plus systématique’’, pour un dispositif réglementaire ’’plus sévère vis-à-vis de ceux qui ne font pas ou ne veulent pas faire du contenu local’’, a -t-il indiqué.
Les chantiers engagés jusqu’ici en matière de législation sur cette problématique, porte plus sur le pétrole et le gaz ,a-til souligné.
Aux ICS, les questions d’emplois, les rapports de cette société avec certaines entreprises seront aussi étudiés, ’’pour que tout soit defini plus proprement’’, a confié le ministre Omar Sarr.
L’ exploitation minière pour le Sénégal ’’ne suffisent pas encore’’, a -t-il souligné , ’’il fallait que le Sénégal gagne plus sur les ressources minérales’’, conformément à l’engagement constitutionnel stipulant que les ressources naturelles appartiennent au peuple.
Cela justifie la nécessité d’avoir une ’’loi meilleure pour la nation’’, a-t-il laissé entendre.
Pour lui, la vision commune africaine dans ce domaine doit être favorable au peuple.
D’autre part le ministre souligne le progrès notés en matière de RSE par les entreprises minières.
GCO, la société qui exploite du zircon à Diogo par exemple paye 81 milliards de FCFa, selon son directeur général Benoît Robitaille.
Oumar Sarr s’exprimait en marge d’une visite des installations des Industries chimiques du Sénégal, de GCO et ses sites de recasement et ceux réhabilités.
IMS