Située dans une zone où beaucoup de jeunes apprennent l’arabe, l’université Sine Saloum n’est toujours pas en mesure d’assurer la continuité des apprentissages chez les arabisants après l’obtention du premier diplôme universitaire.
Selon le coordonnateur du mouvement des arabophones du Sénégal Souleymane Ahmed Gadiaga, il est inacceptable de laisser ces jeunes étudiants d’aller dans d’autres pays pour apprendre dans des conditions qui ne correspondent pas à notre culture.
« Avec tout ce que le Sine et le Saloum regorgent comme grand érudit, le nom que porte cette université, la dimension de Maolana Cheikhal Islam (RTA) et les écoles arabe qui sont là qui sortent chaque année des milliers de jeunes bacheliers en langue arabe et qui n’ont pas accès à cette université, je pense qu’il est temps de mettre en place une commission consultative pour faire des propositions pour que cette université soit ouverte pour tout le monde », a déploré le coordonnateur
Sékou Diallo@ correspondant à Kaolack