La Banque Mondiale a rendu public ce Mercredi 13 Avril son rapport Africa’s Pulse .
Cette analyse semestrielle des perspectives macroéconomiques à court terme de l’Afrique subsaharienne prévoit une croissance en baisse pour l’Afrique.
« La croissance économique de l’Afrique durant 2022 va décroître, passant de 4% en 2021 à 3,6% en 2022 », déclaré Albert Zeufack.
Les prévisions indiquaient un ralentissement de la croissance de l’Afrique subsaharienne pour cette année, dans un environnement mondial marqué par des chocs multiples et nouveaux,a souligné Albert Zeufack.
» Parmi les facteurs limitant cette dynamique de croissance figurent le ralentissement de l’activité économique mondiale, la persistance des difficultés d’approvisionnement, l’apparition de nouveaux variants du virus de la Covid-19. Une inflation élevée, des risques financiers croissants dus à des niveaux d’endettement élevés et de plus en plus préoccupants et la crise en Ukraine sont également des facteurs à prendre en compte » a-t-il expliqué.
Toutefois, l’économiste tiend à mettre en évidence que :la guerre en cours en Ukraine va certainement impacter les économies de l’Afrique. Mais contrairement à ce qui est redouté, il n’aura aucune incidence majeure sur la croissance économique globale de l’Afrique.
Selon Zeufack,’ »on est loin de la catastrophe connue en 2020 avec le Covid-19″. Mieux, « les pays riches en ressources naturelles dont la croissance est tirée par les exportations peuvent en tirer profit, même dans la durée », en surfant sur « la vague de l’inflation des prix », a-t-il précisé.
Pour Zeufack Albert, pour avoir une économie beaucoup plus résiliente, en mesure de faire face à de pareilles situations, les Etats africains devront procéder à la « transformation systématique de leurs ressources naturelles, au renforcement du système de protection sociale, mais aussi et surtout, aider les populations à investir dans des activités génératrices de l’économie. »
IMS