JUSTICE:LE SYNTES CRIE NON À L’INJUSTICE ET EXIGE DE YACINE FALL DES RÉPONSES URGENTES ET….

Ce matin devant la Direction générale de la Protection judiciaire et sociale (DGPJS) ,le Syndicat National des Travailleurs en Education Spécialisée de la Justice (Syntes/justice) a protesté contre l’injustice qu’il  traverse depuis des années.

Confronté à des conditions de vie et de travail inexplicables, le SYNTES/JUSTICE ,a brandi devant la presse des pancartes sur lesquels ont peut lire:

« le SYNTES /Justice réclame un meuilleur traitement;

« Non à la précarité des agents de la DGPJS »;

« Nous sommes  les oubliés du Ministères de la justice »

« Halte au Dilatoire »;….

Menant pour le compte de la justice un travail remarquable en faveur de la protection des droits de l’enfant ,la protection judiciaire et sociale de la jeunesse ces Educateurs Spécialisés restent les laisser en compte du ministère de la justice.

Ils peinent même à disposer du logistique nécessaire pour  mener à bien leurs missions sur le terrain, selon le Secrétaire Général du SYNTES/JUSTICE Baba Lissa Ndiaye.

Dans la même foulée,il a laissé entendre ,« pendant longtemps nous avons été marginalisés au sein du ministère .A chaque fois qu’il  s’agit de donner des avantages au sein du ministère, nous sommes  laisser en rade ».

« En tenant  aujourd’hui ,devant notre direction générale ce sit-in,nous réclamons de meilleures   conditions de travail et de traitement », a-t-il déclaré.

Rappelant leur condition de travail difficile,Baba Lissa Ndiaye a souligné : « dans nos services nous travaillons dans des conditions extrêmement difficiles. À l’image  des services  AEMO dont le travail est un travail à 90 % de terrain,ces services ne disposent même pas de véhicules,a-il déplore face à la presse.

Pire, il a  fait savoir que « dans certaines contrées des collèges font recours au motos Jakarta avec tout le risque que ce moyen de transport consiste ».Dans le même registre il a déploré l’Etat des infrastructures dans lesquelles ils travaillent quotidiennement.Totalement en état de délabrement,ces infrastructures datent du temps colonial et constituent un danger avec lequel les Educateurs cohabitent .C’est le cas du centre de sauvegarde de Cambérène de Pikine-Guédiaway ,a-t-il souligné  aux journalistes.

Au sein de ces centres, les éducateurs cohabitent avec le calvaire des femmes chargées de faire la cuisine ,le linge pour 1000 enfants sans disposer « d’une seule cuisinière et machine à laver » a vivement décrié Baba Lissa Ndiaye,

Les problèmes pour ces Educateurs Spécialisés sont nombreux et divers.Abordant ainsi la question statutaire ,le SG Baba Lissa Ndiaye a fait savoir qu’« aujourd’hui partout dans le monde des Educateurs Spécialisés sont à la hiérarchie A2,  c’est pourquoi nous réclamons le reclassement des Educateurs Spécialisés à la hiérarchie A2 et le relèvement du niveau  des Educateurs  au niveau du CFJ à la licence parce que à y regarder de près,aujourd’hui seul les Educateurs Spécialisés sont recrutés avec le niveau baccalauréat ».,a -t-il souligné.

Dans le même registre le SYNTES/JUSTICE réclame l’indemnité de suggestion parce que « nous pensons que dans l’administration quand on occupe un poste ,il y’a un indemnité qui va avec,et aujourd’hui le constat au sein de notre direction, c’est qu’on est un service sans avantage », a fustigé le SG Baba Lissa Ndiaye  qui a d’emblée  précisé que cette situation fait qu’ « on avance en grade mais malheureusement nos salaires diminuent   parce que simplement à un certain indice ,on perd les heures supplémentaires.On est chef de service on n’a pas davantage dont le salaire diminue paradoxalement au fait qu’on avance », a-t-il décrié. 

Face à cette injuste pour les agents d’un seul département ministériel ,il exige une « réponse concise dans les plus brefs délais ».

Baba Lissa Ndiaye s’est aussi attaqué au « décret 792-2024  qui a été pris de façon très suspecte, dit-il « parce que aujourd’hui nous sommes direction générale ,mais dans cette direction générale on nous dit pour diriger la direction,il faut être un magistrat hors hiérarchie ,pour être directeur adjoint ,il faut être un magistrat hors hiérarchie ,nous n’avons rien contre les magistrats mais nous avons des corps de la hiérarchie A1 qui peuvent dignement occuper ces postes »,a-t-il plaidé. Mieux ,explique -t-il « et quand on parle de protection de l’enfant ,on dit qu’il faut déjudiciariser alors nous dans ce décret 792-2024,l’ensemble des directions mettent l’accent sur le judiciaire alors que dans nos interventions nous chevauchons    entre l’éducatif,le judiciaire et  le social ce qui pose un problème qui risque même  de dévoyer notre profession a -t-il fait constater. Sur ce  réplique- t-il, « nous ne sommes pas dans une direction où il faut nous dire toujours pour être Directeur Général ou directeur adjoint ,il faut être un magistrat hors hiérarchie ».

D’autre part Baba Lissa NDIAGNE à réclamé l’indemnité de participation à la judicature qui est accordé à tous les agents du ministère de la justice pour le SYNTES/JUSTICE, « nous occupons le montant le plus petit par rapport à cette indemnité c’est pourquoi ,déclare – t-il « nous demandons le relèvement de cette indemnité .

Le SYNTES/JUSTICE face à ces revendications appelle la garde des sceaux  à apporter des réponses idoines  dans les plus brefs délais sans quoi, il compte passer à la vitesse supérieure et annonce  un débrayage qui pourrait tendre à une gréve générale ,a averti son Sécrétaire Général,Baba Lissa Ndiaye

AGI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *