Ce 31 juillet marque la 62e commémoration de la lutte historique des organisations féminines africaines pour leur liberté et droit politique.
En 1961 afin de mobiliser les femmes pour leur droits au niveau politique, Madame Ava Kéita, sage-femme et syndicaliste franco-soudanaise, et Jeanne Martin Cissé, enseignante guinéenne, ont dirigé une série de réunions pour susciter un débat sur le panafricanisme dans toute l’Afrique .
Et le 31 juillet 1962 lors de la première conférence de l’Organisation panafricaine des femmes (PAWO), à Dar es Salaam Tanganyika (Tanzanie) fut proclamée la journée de commémoration dédiée à la femme africaine,depuis cette date elle est commémorée partout sur le continent .
Cette célébration reconnaître le rôle de l’organisation des femmes dans la réalisation de la liberté politique de l’Afrique.
Le 31 juillet 1974, le Sénégal a abrité le Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes . Livrant son message en marge de la journée,le président de la commission de l’UEMOA,Moussa Faki Mahamat a indiqué « Il est vrai que l’Afrique a continué à faire des progrès significatifs dans la poursuite des objectifs « 𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞𝐫 𝐞𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲 et 𝐞𝐦𝐩𝐨𝐰𝐞𝐫𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐟 𝐰𝐨𝐦𝐞𝐧 « dans la sphère politique ainsi que dans les secteurs public et privé ».Das cette lancée il a affirmé que « décideurs politiques africains et les décideurs de haut niveau sont de plus en plus sensibilisés à la nécessité de garantir que les voix et les contributions des femmes soient entendues et intégrées dans l’élaboration des politiques au niveau national.
LE Président Moussa Faki Mahamat a salué « les efforts des États membres de l’UEMOA pour améliorer progressivement la représentation des femmes dans toutes les branches du gouvernement ».
AKD