Un homme a avoué avoir violé et tué une jeune femme de 18 ans. L’affaire datant de 1996 s’était conclue par la condamnation à 30 ans de prison d’un autre homme, désormais innocenté.
En janvier 1997, Christopher Tapp, âgé de 20 ans, a été officiellement accusé du meurtre de la jeune Angie Dodge, âgée de 18 ans, violée et tuée un an plus tôt dans l’Idaho. Son ADN ne correspondait pas mais il avait fini par avouer le meurtre, donnant même à la police le nom de complices, dont l’ADN, là non plus, ne correspondait pas avec celui retrouvé sur le corps de la victime. Ses avocats ont affirmé, dès le départ, que ses confessions avaient été obtenues sous la contrainte et que leur client était innocent. De façon inattendue, la mère d’Angie Dodge, elle non plus, ne croyait pas à la culpabilité du jeune homme condamné à 30 ans de prison. Accompagnée par l’«Idaho Innocence Project», elle s’est battue pour faire éclater la vérité et innocenter l’accusé, qui a fini par être libéré en 2017 et disculpé en 2019. Suite à sa libération, il a intenté une action en justice contre la police d’Idaho Falls, affirmant qu’elle s’est appuyée sur «des manipulations psychologiques, des menaces et de fausses promesses» pour extraire ses aveux.