L’OMS a confirmé ce Lundi 9 Aout en Guinée le tout premier cas de la maladie Marburg.
’’Les autorités sanitaires de la Guinée ont confirmé aujourd’hui un cas de la maladie à virus de Marburg dans la préfecture de Guéckédou, au sud du pays. C’est la première fois que le Marburg, une maladie hautement virulente qui provoque une fièvre hémorragique, est identifié dans le pays, et en Afrique de l’Ouest’’, fait savoir l’OMS à traver un communiqué de presse.
La maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux,selon L’OMS.
’’Des échantillons prélevés sur un patient aujourd’hui décédé et testés par un laboratoire de terrain de Guéckédou ainsi que par le laboratoire national guinéen de la fièvre hémorragique se sont révélés positifs au virus de Marburg. Des analyses complémentaires effectuées par l’Institut Pasteur du Sénégal ont confirmé ce résultat’’, affirme L’OMS.
‘’Le patient avait été soigné dans une clinique dans la localité de Koundou à Guéckédou, où une équipe d’enquête médicale avait été dépêchée afin d’étudier l’aggravation des symptômes chez le patient’’, a -t-il précisé .
’’La maladie à virus de Marburg, qui appartient à la même famille que le virus responsable de la maladie à virus Ebola, a été détecté moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin de l’épidémie d’Ebola qui avait éclaté au début de l’année’’ indique L’OMS.
La maladie commence de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise. Les taux de létalité ont varié de 24 % à 88 % lors des épidémies précédentes, en fonction de la souche virale et de la gestion des cas, a-ton apris de l’agence onusienne.
L’OMS affirme avoir déjà déployé sur le terrain une première équipe de dix experts composée d’épidémiologistes et de socio-anthropologues .
Pour le traitement,L’OMS assure qu’il n’existe pas de vaccins ou d traitements antiviraux approuvés mais le recours au système de la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques promettent des taux de survie.
A ce stade,un éventail de traitements potentiels, notamment des produits sanguins, des thérapies immunitaires et des traitements médicamenteux font l’objet d’évaluation, souligne-t-il.
Une flambées précédentes et des cas sporadiques ont été signalés en Afrique du Sud, en Angola, au Kenya, en Ouganda, et en République démocratique du Congo ,confirme la source.
Ainsi L’OMS recommande , la surveillance transfrontalière afin de faciliter la détection rapidement un cas éventuel.
’’Les pays voisins sont en alerte. Les dispositifs mis en place en Guinée et dans les pays voisins dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola s’avèrent essentiels à l’action d’urgence contre le virus de Marburg’’, indique l’agence onusienne .
AGI
BIP