Cheikh Oumar Sy Djamil à dévoilé ce samedi 28 Décembre 2024 son ouvrage – projet pour le développement de la commune de Gueule Tapée ,Fass ,Colobane ( DGFC) , quartier résidentiel de son grand père,Seydi Elhadji Malick Sy à Dakar.
Laissée à elle même et confrontée à des inondations, la commune à l’image du saint homme doit reluire du haut de son trône , selon lui.
C’est pourquoi,confie -t-il « j’ai produit cet ouvrage intitulé : « A L’ombre du BÉNTEÑE: Naissance d’une passion pour la ville ».
A travers sa plume, il porte ainsi le combat et la bataille d’inscrire la localité dans ses lettres de noblesse, car selon lui c’est inacceptable qu’une commune qui est entre Plateau et Média manque de tout et soit confrontée à des inondations : «nous ,on ne peut pas comprendre qu’un quartier qui se trouve entre Plateau et Médina qu’à titre d’exemple qu’il ait des inondations ,que les femmes comme en banlieue cuisinent sur des lits pendant 15 jours »,a-t-il fustigé , au Moment où deux grands canaux,( le canal de Fass et le canal de Gueule Tapée encerclent la localité .
Au plan éducatif , il a décrié le « fort taux d’abandon scolaire dont la commune est confrontée malgré qu’elle se trouve dans « la ceinture scolaire la plus développée du Sénégal avec plus de trois lycées , plus de 13 écoles élémentaires publiques sans compter les infrastructures universitaires à côté de cette commune »
Ainsi, pour charger le destin de la commune, il a annoncé un projet de plus 20 milliards de francs CFA qui touche tous les secteur de la vie , de la sécurité, l’ emploi des jeunes au sport.Ce projet sera présenté à la population pour qu’elle en fasse un « programme de société », a -t-il confié.
Pour ce faire ,Sergine Cheikh Oumar SY Djamil appelle les fils de Fass et ceux de la Diaspora à se mobiliser comme un seul homme et s’investir pour le développement et le rayonnement de leur localité.
Dans la lancée, il a invité aussi les politiques et autorités étatiques à prôner un « développement à partir de la base » , car , « il y’a que le développement local qui peut accompagner le développement de notre pays », a -t-il soutenu. Selon lui, il faut plutôt une « nationalisation des politiques territoriales à la place de la territorialisation des politiques publiques.A cet effet il a plaidé en faveur de reformes budgétaires au profit des collectivités locales comme c’est le cas en « Europe où 50 %du budget de l’Etat est exécuté au niveau local ».
D’une part , il a souligné que les politiques se doivent d’être redevable à sa commune où se joue pratiquement toutes les conquêtes politiques( place de la nation).
AKD