GRÉVE DES TATA, LA BANLIEU SOUFFRE

La grève des bus TATA déclenchée ce lundi 12 juillet 2021, a eu un impact considérable dans la circulation des personnes et de leurs biens.
Non seulement elle a eu un effet de surprise pour beaucoup d’usagers, mais ce mode de transport est le plus utilisé par la plupart des voyageurs qui naviguent entre l’extrême banlieue, la banlieue et la capitale.
C’est ainsi que les taxis dits clandos, les cars « Ndiaga Ndiaye » et les bus de Dakar Dem Dikk ont été les seuls moyens de transport public en circulation.
Mais si l’on considère l’énorme déficit en matière de transport public, la grève observée par les chauffeurs et les receveurs des bus TATA ne fait que rendre beaucoup plus difficile encore la circulation des personnes.
Surtout que cet arrêt de travail intervient en début de semaine et à quelques encablures de la fête de Tabaski, un moment particulièrement sensible.
La grève est-elle légale ou pas? Les versions sont divergentes selon qu’on se situe dans le camp des travailleurs ou dans celui du patronat.
Quoi qu’il en soit, de Tivaouane Peulh à Keur Massar passant par Pikine jusqu’à la Pate d’oie, la grève des bus TATA a été très bien suivie.

Avec notre correspondant banlieue,

M.W

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