GOUVERNANCE MONDIALE,depuis Paris,le président BDF affirme  combien le Système international est contesté, et combien il urge de le réformer pour ….

Hôte du président Emmanuel Macron  au « sommet des JO du Développement durable en prélude des Jeux Olympiques Paris 2024 » ,le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a souligné que « le sport n’est pas que compétition. Il est aussi une humanité qui rassemble les peuples, au-delà de leurs frontières et de leurs différences »sous l’idéal de « la Trêve olympique, de paix, de sécurité et de compréhension mutuelle entre les peuples ».

Fort de ce besoin de paix dont souffre le monde  le président Diomaye Faye a regreté que « l’idéal olympique est aujourd’hui mis à rude épreuve par la tragédie de la guerre, de la violence sous toutes ses formes et des inégalités sans cesse croissantes au sein et entre les nations ».

Sur ce ,déclare t-il: « ce Sommet qui s’inscrit dans la continuité du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, et la perspective du Sommet de l’Avenir en septembre prochain à New York, nous interpelle sur l’urgence d’œuvrer de façon plus résolue à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Selon le président Bassirou Diomaye Faye. Ce sommet de Paris « devrait sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé. 

« Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu. »persiste – t- il.Dans cette perspective le président sénégalais a  évoqué la question épineuse de « l’évasion fiscale, aux congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement »,dénonce-t-il. Également le président de la république du Sénégal,n’a pas manqué de souligner « la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu’au système de notation biaisé sur l’évaluation du risque concernant l’Afrique ».

 Au plan de la souveraineté énergétique un vieux rêve qui tarde encore à se concretiser pour l’Afrique malgré les multiples opportunités que nous offre la nature,Jil s’est attaqué aux « conditions inéquitables de la transition énergétique, quand certains partenaires , déclaré -t-il interdisent le financement à l’étranger de sources d’énergie fossile, y compris le gaz, alors qu’ils continuent d’utiliser eux-mêmes des sources beaucoup plus polluantes comme le charbon”. Devant le président Emmanuel Macron,le Secrétaire Général des Nations Unis et ses Compaires africains ,il n’a pas manqué de  dénoncer “l’architecture de la gouvernance politique, économique et financière mondiales héritées de la seconde guerre mondiale, dont la composition des organes et les processus décisionnels ne reflètent plus les réalités de notre temps”.Sur ce, le Président Diomaye Faye a  rappelé qu’ à maintes reprises et à juste titre, le Secrétaire général des Nations Unies a alerté sur le risque de fragmentation d’un système international obsolète et non inclusif.

“A l’évidence, un système qui perpétue le statu quo et ignore les besoins légitimes de sa grande majorité crée les germes de sa remise en cause et la recherche de voies alternatives”,signe-t-il.Sur ce il a souligné que “la mutation du Groupe des BRICS en un Sud global plus large montre à quel point le système international est contesté, et combien il urge de le réformer pour le rendre plus inclusif, plus juste et plus transparent dans l’intérêt bien compris de tous.

“La réforme est possible si nous y mettons la volonté politique nécessaire”,à-t-il renchéri .

AGI

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