Engagé dans la continuité de sa politique sociale afin de permettre aux populations de mieux vivre face aux crises qui secouent le monde entier,le Sénégal s’est doté d’un budget de 6411,5 milliards pour l’exercice de 2023.
A juste deux semaines , deux jours de roulement, le niveau d’exécution est à 5% a indiqué le Ministre des Finances et du Budget ,Amadou Moustapha Bâ.
« Le démarrage de la gestion 2023 a été effectif le premier jour ouvrable de l’an avec un taux d’exécution de 5% comme nous nous y étions engagés à la clôture du marathon budgétaire 2022 », a laissé entendre le ministre ,Amadou Moustapha Bâ. L’initiative entre dans une meilleure « efficacité de la gestion du budget », a-t-il fait savoir.
Cette exécution est strictement relativement à l’encadrement et l’accompagnement des départements ministériels dans le cadre du contrôle interne.
« Dans ce processus d’implémentation du contrôle interne, les services de la Direction générale du Budget avec l’appui du Projet d’Assistance technique à la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (AT-PSE) ont procédé à l’accompagnement de cinq ministères pilotes (Ministères de la Santé, de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de la Femme et des Mines) à travers des sessions de formation sur le contrôle interne budgétaire, la cartographie des risques et l’audit basé sur les risques », a expliqué le ministre des Finances et du budget,Amadou Moustapha Bâ.
Impliquant une efficacité de la gestion budgétaire :« le contrôle interne budgétaire permettrait d’anticiper la mise en place du contrôle hiérarchisé ou modulé des dépenses où les gestionnaires seront au cœur du contrôle budgétaire en parfaite adéquation avec l’esprit de la réforme », a dit le ministre ,Amadou Moustapha Bâ. Dans la foulée il a souligné que : « la planification infra-annuelle, elle permettra d’évaluer, planifier et suivre le rythme de consommation des crédits alloués aux ministères et institutions constitutionnelles, à travers une meilleure articulation et mise en cohérence des plans d’engagement trimestriels, des plafonds des dépenses avec le plan de passation des marchés et le plan de trésorerie de l’Etat ».
Sous ce rapport de transparence et d’efficacité ,voies sur lesquelles se fonde la gestion budgétaire du Sénégal ,le gouvernement veut : « une meilleure priorisation des dépenses, tenant compte de leur caractère urgent, incompressible et leur saisonnalité »,selon le ministre des finances et du budget.
« Une bonne programmation budgétaire, c’est celle qui sait anticiper les dépenses, qui tient compte des contraintes de trésorerie, de nos objectifs en termes de cible de déficit à chaque période », semble-t-il.
AGI